Volodymyr Zelensky et Donald Trump, le 25 juin, à La Haye (Pays-Bas). HANDOUT / AFP
Dès l’annonce de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, le vendredi 15 août en Alaska, Volodymyr Zelensky a martelé sa position, inchangée au bout de trois ans et demi de guerre : « Les Ukrainiens n’abandonneront pas leur terre aux occupants. » Ecarté de ce sommet, que son homologue américain présente comme une simple occasion de « tâter le terrain », le président ukrainien sait que ce rendez-vous pourrait constituer un tournant. Du moins dans l’esprit du milliardaire républicain, qui cherche depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, un moyen de mettre fin au conflit. Donald Trump a déclaré, lundi 11 août, qu’il s’attendait à ce que Vladimir Poutine se présente à leur réunion avec des propositions concrètes pour un accord de cessez-le-feu, et qu’il serait le seul à juger de la recevabilité de cette offre.
Le 14 juillet, le président américain clamait sa déception après une énième tentative de Vlaimir Poutine de gagner du temps. Il brandissait même un ultimatum – de cinquante puis de dix jours. Quelques semaines plus tard, le vent a de nouveau tourné. En cause, une rencontre son envoyé Steve Witkoff e…

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