Figure emblématique du tennis de table français, François Turchetti a soufflé ce samedi 13 septembre ses 100 bougies à Auch, entouré de ses proches, des membres du Cercle pongiste auscitain – club qu’il a fondé en 1947- et de nombreux élus.
“Résumer la carrière de mon père en quelques minutes relève de l’impossible.” Micro en main, Jean-Claude Turchetti ouvrait hier une matinée d’exception au complexe Ernest-Vila, à Auch. Face à lui, une salle comble mêlant proches, membres du Cercle pongiste auscitain et élus.
Tous sont venus célébrer le centième anniversaire de son père, François, précurseur du tennis de table tricolore au lendemain de la Libération. “Et certainement n° 1 français des pongistes de plus de 100 ans”, rappelait Camille Bonne, chargé des sports au Département.
Félix Lebrun se mêle à la fête
Une vie entière dédiée à la petite balle blanche qui devait forcément s’écrire un peu plus dans la salle qui porte son nom, terrain de jeu du CP Auch. Un moment chargé en émotions qui voyait, ensuite, le président de la Fédération prendre la parole en vidéo, saluant un remarquable palmarès, imité par la star pongiste Félix Lebrun.
Dans le #Gers, ce samedi, la grande famille du tennis de table, proches et élus fêtent le 100e anniversaire de François Turchetti, fondateur du CP Auch en 1947 et précurseur de la discipline en France. ??? pic.twitter.com/JS3P1V0qjg
— La Dépêche 32 (@ladepeche_32) September 13, 2025
Une intervention qui a aussitôt réveillé le franc-parler du fondateur du CP Auch en 1947 : “J’ai demandé au président de l’Hérault de recevoir un jour les vedettes françaises. Il m’a répondu qu’il ferait tout son possible pour que les frères nous fassent une démonstration”, annonçait-il, sourire aux lèvres, à l’assemblée. Une “soirée tremblante” anticipait la “légende” de la discipline olympique, qui n’a toujours pas raccroché la raquette et continue d’arborer fièrement sa casquette de président d’honneur du club.
La cérémonie “protocolaire” se concluait par une standing ovation, suivie d’un moment musical autour de l’accordéon, passion découverte après-guerre par le patriarche de la famille Turchetti, avant le pot de l’amitié.