September 9, 2025

Cyclisme : "Nous agissons pour dénoncer le génocide israélien !" Un militant pro-palestinien arrêté assure agir uniquement "de manière pacifique"

l’essentiel
Pour la 2e fois de ce Tour d’Espagne, l’étape n’a pas pu aller à son terme ce mardi 9 septembre. Les organisateurs ont préféré décerner la victoire à 8 kilomètres de l’arrivée pour éviter des manifestants plus loin sur le parcours. Un activiste qui était intervenu sur une précédente étape explique leurs motivations après avoir été libéré.

La Vuelta dans une situation intenable. Depuis son départ, le Tour d’Espagne doit composer avec de nombreuses actions militantes visant à soutenir la cause palestinienne et réclamant l’exclusion de l’équipe Israël-Premier Tech. L’ampleur de cette mobilisation ne cesse de grossir et pourtant, aucune solution ne semble se dessiner. L’équipe refuse de quitter la course et les organisateurs ne peuvent l’en exclure. Alors qu’une première étape avait déjà vu son arrivée avancée en raison d’une très forte mobilisation à Bilbao où devait se jouer la victoire, la situation s’est reproduite ce mardi 9 septembre.

 

Egan Bernal a triomphé à 8 kilomètres de l’arrivée initiale puisque les organisateurs ont voulu éviter des manifestants placés à 3 kilomètres de la ligne. Plus tôt dans l’épreuve, des images avaient fait le tour des réseaux sociaux car un militant était tombé dans un fossé au moment de brandir son drapeau et avait été accusé d’avoir fait tomber Javier Romo, perturbé. Libéré après son incarcération, il s’est exprimé ce lundi 8 septembre sur ses motivations dans le journal la Voz de Galicia.

“En aucun cas je n’avais l’intention d’arrêter le peloton et de blesser quelqu’un”, a-t-il assuré. Il explique encore que son unique objectif était de “rendre le plus visible possible le drapeau palestinien”. “À aucun moment je n’ai touché l’asphalte ou un cycliste”, certifie-t-il, estimant que la chute de Romo est due à la tentative d’intervention d’un membre de la Guardia Civil. “Il est venu me voir pour le drapeau qu’il portait. Si c’était celle des Asturies, de Galice ou autre, rien ne se passerait”, s’indigne encore le militant à propos du comportement du policier. “Nous agissons pour dénoncer le génocide israélien”, a-t-il expliqué assurant agir “de manière toujours pacifique”.

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