September 6, 2025

REPLAY. Vote de confiance : 77 % des Français désapprouvent l’action d’Emmanuel Macron, selon un sondage Ifop

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C’est la fin de ce direct, merci à tous de l’avoir suivi.

Selon un sondage Ifop, 77% des Français désapprouvent l’action d’Emmanuel Macron

L’impopularité d’Emmanuel Macron ne cesse de croître : un récent sondage Ifop réalisé pour Ouest-France affirme que 77% des Français désapprouvent l’action du président de la République. L’indice a grimpé de six points depuis le mois de juin. Ce niveau d’impopularité dépasse même celui enregistré en décembre 2018, lors de la crise des gilets jaunes (76%).

Emmanuel Macron reçoit Gérard Larcher à l’Elysée

D’après Le Figaro , le président va recevoir aujourd’hui le président du Sénat Gérard Larcher en marge des consultations 3 jours avant le vote de confiance du gouvernement.

Pour Retailleau, “la consigne de tout bloquer est stupide”

Interrogé sur le mouvement du 10 septembre, Retailleau minimise 

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau ne croit pas “à des mouvements d’ampleur” malgré le risque d'”actions spectaculaires”.

Mouvement du 10 septembre : “interpellations systématiques”, “sécurisations”… la circulaire de Bruno Retailleau pour éviter le blocage du pays

Le ministère de l’Intérieur a fait passer une circulaire aux différentes préfectures du territoire pour donner ses directives, en vue de la journée de mobilisation du 10 septembre. Bruno Retailleau s’attend à des “actions ponctuelles et peu prévisibles”.

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 “Quand quelqu’un est élu, son devoir, sa mission et son honneur est d’aller au bout de son mandat”.

Interrogé sur l’hypothèse d’une démission d’Emmanuel Macron, réclamée par le Rassemblement national, LFI et même par certains responsables de la droite -Jean-François Copé, Valérie Pécresse, David Lisnard-, François Bayrou estime que “quand quelqu’un est élu, son devoir, sa mission et son honneur est d’aller au bout de son mandat”.

Que se passe-t-il le 8 septembre?

Lundi après-midi, François Bayrou engagera la responsabilité de son gouvernement sur une déclaration de politique générale portant sur le “constat” de l’endettement et l’ampleur du remède à administrer dans les budgets 2026. Sa chute semble inéluctable: la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance.

“Pas une tournée d’adieu” 

Après RMC et BFMTV jeudi matin, France 2 jeudi soir, le locataire de Matignon s’est exprimé vendredi matin sur RTL. “La politique, ce n’est pas du spectacle, Ce n’est pas une tournée d’adieu, comme vous dites. Je suis un responsable politique. Je l’étais avant d’être Premier ministre et je le resterai après”, a-t-il déclaré d’emblée à trois jours de la chute probable de son gouvernement.

Présidentielle 2027: “ce n’est pas dans mon objectif aujourd’hui”, dit Bayrou

Le Premier ministre François Bayrou a affirmé vendredi que la présidentielle de 2027 n’était “pas dans son objectif aujourd’hui” et qu’il ne sollicitait pas un vote de confiance, qui risque très probablement de le faire tomber lundi, pour “préparer un autre acte”. “Je serai là en 2027 mais ça ne veut pas dire candidat à l’élection présidentielle. Ca n’est pas dans mon objectif aujourd’hui”, “c’est toujours possible” mais “ça n’est pas mon plan”. “Je ne fais pas ça (solliciter un vote de confiance sur la dette, ndlr) pour obtenir quelque chose qui serait une manière de préparer un autre acte”, a affirmé sur RTL le centriste, qui s’est déjà présenté à trois reprises à la présidentielle, en 2002, 2007 et 2012.

“Ce n’est pas l’austérité qu’on plaide, on plaide un ralentissement des dépenses”

François Bayrou a de nouveau refusé toute concession jeudi soir, défendant un gouvernement qui “pour une fois” ne se “défile” pas face à la nécessité de redresser les finances publiques. “Ce n’est pas l’austérité qu’on plaide, on plaide un ralentissement des dépenses”, sans quoi “la dette continue à augmenter”, a-t-il une nouvelle fois tenté de convaincre au 20h de France 2, déclarant ne pas regretter avoir sollicité un vote de confiance au Parlement lundi qui s’annonce pourtant perdu d’avance.

“Nous ne censurerons pas un Premier ministre de gauche” : les Républicains prêts à se ranger derrière un chef de gouvernement socialiste ?

Depuis quelques jours, à droite comme à gauche, les leaders politiques donnent des signes d’ouverture. Tous souhaitent qu’un budget soit voté afin d’éviter de nouvelles élections législatives.

➡️Notre article ici.

Où en sont les consultations de François Bayrou à Matignon?

Mardi, le chef de l’État avait enjoint aux chefs de l’actuelle coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) de “travailler avec les socialistes”. Il a de nouveau appelé jeudi les forces politiques à faire preuve de “responsabilité” et à assurer la “stabilité”. Ce jeudi, il a reçu le PS avant de finir aujourd’hui avec le Parti radical.

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