À 28 ans, Antoine Picoulet succède à son père à la tête d’une entreprise familiale florissante, de quoi passer le flambeau dans les meilleures conditions, tout en continuant à développer la société.
Quand le savoir-faire familial se transmet de père en fils. À Saint-Sozy, Antoine Picoulet, 28 ans, est sur le point de reprendre l’entreprise familiale, fondée par son père Jean-Jacques, il y a plus de 30 ans. Une fierté pour le patriarche qui laisse entre de bonnes mains sa société spécialisée dans le génie climatique et la plomberie. “C’est une fierté, mais il y a aussi de la pression parce qu’on a une grosse activité, mais mon père est là pour me soutenir”, confie le futur dirigeant.
Une entreprise qui a grandi année après année
C’est en 1987 que Jean-Jacques Picoulet reprend une petite affaire de plomberie chauffagiste dans le centre-ville de Saint-Sozy, seul à son bord, il gère son business avec un fourgon et son matériel. Petit à petit, il commence à se développer, recrute des employés et achète du terrain pour y agrandir sa société. Aujourd’hui, une vingtaine d’ouvriers travaillent au sein de l’établissement Picoulet. L’activité se diversifie, en plus de la plomberie chauffage, les équipes se forment pour la climatisation, le ramonage et l’installation de poêles.
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Antoine arrive en 2019, après avoir fait ses armes dans d’autres entreprises. Il commence sur le terrain, fait des chantiers pendant trois ans, puis passe derrière le bureau et devient co-gérant. Il participe à la structuration de la société, la bureautique et la modernise. Depuis le début de l’année, il a repris à 100 % la SARL, tandis que son père est repassé employé en travaillant quelques heures par-ci, par-là, pendant sa retraite. “On arrive à la fin de la passation, il a toutes les clés en main désormais”, explique Jean-Jacques. “C’est lui, le patron maintenant, j’ai passé ma vie à travailler, j’ai d’autres choses à vivre et à faire”. Si le choix s’est rapidement tourné vers son fils, c’est parce qu’il lui a transmis sa passion : “C’était important qu’il y ait une reprise, ce n’était pas possible de tout arrêter d’un coup, les employés ont tous leur vie ici. Je voulais vendre à quelqu’un qui avait les mêmes objectifs que moi”, raconte le retraité. “C’était important de privilégier la personne plutôt que le prix”.
Des projets pour l’avenir
La jeune génération a donc de l’ambition. Antoine Picoulet souhaite développer de nouveaux projets dans un secteur en constante évolution, notamment avec l’ajout d’une nouvelle activité : le photovoltaïque. “Quand on conduit, on regarde toujours 100 mètres plus loin, c’est pareil, il faut penser à l’entreprise deux ans plus tard”, affirme Jean-Jacques. “C’est important de se tenir au courant et être à la pointe”, ajoute son fils. Avec une stabilité des effectifs, Antoine a toutes les cartes en main pour perpétuer la tradition familiale, toujours sous le regard attentif du patriarche.