En période de fortes chaleurs, la mécanique des voitures est mise à rude épreuve. Voici quelques conseils pour éviter le coup de la panne sur la route.
De la fumée qui s’échappe du moteur, un arrêt forcé le long de la bande d’arrêt d’urgence, attendre la dépanneuse derrière la barrière de sécurité d’autoroute sous un soleil plomb… En été, qui plus est en période de très fortes chaleurs, plus d’une famille redoute ce scénario catastrophe sur la route des vacances.
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Lors de la canicule, il n’y a pas que les organismes qui sont soumis à rude épreuve. Les mécaniques, elles aussi, souffrent et peuvent même totalement lâcher. Pour éviter pareille mésaventure, les professionnels ne cessent de répéter l’importance d’un entretien régulier et de faire vérifier son véhicule avant un long trajet.
“La base, c’est de vérifier l’état et la pression des pneus, mais aussi les niveaux”, relate Christophe Gamon, responsable d’atelier d’un garage Renault à Lézignan-Corbières (Aude), pour qui la période actuelle est l’une des plus intenses de l’année.
Vérifier la pression des pneus
La chaleur ayant tendance à ramollir les pneus et donc à les exposer davantage au risque d’éclatement, il convient de les gonfler en respectant les normes du constructeur, inscrites dans la porte du conducteur. “Des pneus à la bonne pression, c’est plus de sécurité et une meilleure longévité”, explique le mécanicien.
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Autre point à ne surtout pas négliger, le liquide de refroidissement. Raison pour laquelle il est conseillé d’en avoir toujours dans la voiture si besoin. Un entretien régulier permet de détecter une consommation anormalement importante : une durite poreuse, ou même de légères fuites, facilement réparables la plupart du temps, qui peuvent en entraîner de plus importantes pannes avec des conséquences parfois irréversibles pour le moteur.
Un oeil sur la température moteur
“La norme, en roulant, c’est autour de 90-95°C, et si ça grimpe plus haut, il faut s’arrêter au plus vite”, note le responsable d’atelier. Et d’ajouter, dans ce cas précis : “Une fois à l’arrêt, il ne faut pas éteindre le moteur tout de suite, sauf si le voyant du tableau de bord vire au rouge, et mettre le chauffage pour faire circuler le liquide de refroidissement plus rapidement”. Si besoin d’en rajouter, une fois le moteur coupé, il ne faut surtout pas se précipiter. “Le bocal étant encore sous pression, pour éviter de se prendre des vapeurs et de se brûler, il est préférable d’attendre un quart d’heure environ”.
Et globalement, pour éviter toute surchauffe, la meilleure des idées reste de faire des pauses régulièrement. Pour rappel, la Sécurité Routière préconise un arrêt toutes les deux heures pour lutter contre les effets de la fatigue du conducteur. Mais aussi de la machine.