Trois jours de festival ont transformé Mirande en temple du rock. L’apothéose de Kiosqnrock a été marquée par la victoire nationale de Medusa Hendricks en air guitar et un public conquis par une programmation explosive.
Ce dimanche matin, Mirande se réveille encore au rythme du rock. Le temps d’un week-end, le festival Kiosqnrock a embrasé la ville et a fait grimper la température autant que les décibels. Entre rock, métal, pogos et ambiance festive, l’édition 2025 a confirmé sa réputation de “Hellfest du Gers” à taille humaine, mais à l’énergie XXL.
L’événement a été marqué par un moment fort : la compétition nationale d’air guitar, remportée par Justine Betems, alias Medusa Hendricks. Triple championne du Hellfest en air guitar, la performeuse a offert un show magistral, détrônant French Kiss et remportant le titre de championne de France.
“Ça me tenait tellement à cœur cette année que je me suis mis un gros coup de pression. J’ai cogité et j’ai hésité à faire le championnat de France mais en arrivant au Air Camp jeudi, avec tous les copains je me suis dit qu’il ne fallait pas que je stress et que je me dise que tout était possible”, a commenté avec modestie la championne.
Elle représentera la France au championnat du monde à Oulu, en Finlande, dans dix jours, avec de solides chances selon David Bonnefous et Pierre Laran, les organisateurs.

“On est enchantés. Medusa, c’est une fille qu’on suit depuis trois ans. Elle a de grandes valeurs, elle est ultra gentille, fan pure de métal et elle passe bien avec tout le monde. Je pense qu’elle a vraiment sa carte à jouer à l’international, car là-bas, ils ne la connaissent pas encore”, racontent t-ils.
La programmation musicale a également marqué les esprits. Axée cette année sur le métal, elle a offert aux festivaliers des performances inoubliables dont le Gers se souviendra : tribute de System of a Down, énergie brute de Black Bomb A, circle pits, wall of death et slams en série ce samedi sur des alligators gonflables. “Tous les soirs, j’ai pris ma claque”, confie David Bonnefous.

Autre réussite : le déménagement du festival sur la place d’Astarac, saluée par le public et les riverains. L’espace scénique, les loges et l’organisation ont donné à l’événement une nouvelle dimension. “On a eu que des retours positifs. Certains visiteurs cherchaient même où payer leur entrée alors que c’était gratuit”, sourit David et Pierre.
Cette année, Kiosqnrock a prouvé qu’il savait fédérer toutes les générations, de la petite fille venue voir Black Bomb A à sa grand-mère conquise par l’ambiance. Un cocktail bien dosé qui promet déjà une édition 2026 encore plus rock’n’roll.