L’officialisation du transfert d’Ilya Zabarnyi au PSG ne devrait plus être qu’une question de temps. Si cela concrétisait, pourrait alors se poser la question de la cohabitation entre un joueur russe et un ukrainien au sein du vestiaire parisien.
Alors que l’arrivée d’Ilya Zabarnyi au PSG ne cesse de se préciser, un problème pourrait se poser au sein du vestiaire des champions d’Europe. Le joueur, en provenance de Bornemouth, devrait rejoindre les vainqueurs de la Ligue des champions contre 67 millions d’euros. Son recrutement, couplé à celui, désormais officiel, de Lucas Chevalier dans la cage parisienne, pourrait pousser un joueur vers la sortie.
ud83dudea8ud83dudd34ud83dudd35 Ilya Zabarnyi to Paris Saint-Germain, here we go!
New centre back for Luis Enrique, set to sign 5 year deal after fee package worth €67m verbally agreed with Bournemouth.
Zabarnyi will travel ahead of UEFA Super Cup for medical.
One more key addition for Paris. u2b50ufe0fud83cuddfaud83cudde6 pic.twitter.com/E4TZdBcUm3
— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) August 8, 2025
En effet, Matveï Safonov, qui devrait se voir relégué au poste de 3e gardien, est international russe, ce qui pourrait déplaire à Zabarnyi, qui est de nationalité ukrainienne. Interrogé par l’Équipe, un spécialiste de la société ukrainienne estime que cela “paraît impossible que les Ukrainiens acceptent que les deux joueurs se côtoient, soient pris en photos ensemble, fêtent des titres ensemble”.
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Le problème pour l’opinion publique du pays en guerre serait avant tout selon lui “l’exposition publique dans l’un des plus grands clubs du monde” d’un rapport normalisé entre les deux joueurs de pays opposés par un conflit armé qui décime la société ukrainienne. Contacté par le quotidien sportif, le club n’a pas réagi. Pour l’expert, aucun doute, “le PSG va devoir gérer cette situation”. Côté russe, une éventuelle proximité entre un international et un joueur ukrainien ne poserait a priori pas problème. “Le public russe intègre que ce sont deux professionnels qui exercent leur métier”, considère Nikita Plokhikh, un journaliste de sport russe. Alors que leurs représentants sont régulièrement bannis des compétitions officielles, les Russes considéreraient selon lui que “le sport ne doit pas être un enjeu politique”.