À Graulhet, l’Association Tarnaise de Vol à Voile initie petits et grands au pilotage de planeur. Entre formation des novices et compétitions internationales, ce club d’exception fait rayonner la passion du vol silencieux au cœur du Tarn.
À Graulhet, sur la piste de l’aéroclub, l’Association Tarnaise de Vol à Voile accueille chaque semaine les passionnés de planeur. Dirigée par Patrice Corbillé, elle fait vivre et découvrir la pratique du vol sans moteur dans le Tarn.
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Ce club de passionné accueille des novices de tous âges, dès 14 ans, pour des stages d’une semaine où ils apprendront à dompter ces véritables bijoux d’ingénierie que sont les planeurs. « Ce n’est pas aussi compliqué qu’on peut le croire, généralement il suffit d’une quinzaine d’heures de pilotage avec un instructeur pour voler seul » confie Jacques Gales, membre depuis plus de 10 ans du club.
L’association possède aussi un volet compétitif avec plusieurs membres participant à des compétitions partout en France, mais aussi dans le monde. Hugo Corbière, l’un des pilotes du club, a notamment pris part au championnat du monde en Hongrie cette année, témoignant du niveau d’excellence de cette association tarnaise qui réside parmi les plus grands clubs de planeurs français.
“En vol tout est question de ressenti”
Jacques assure le pilotage pour cette aventure aérienne. Avant le décollage, il explique minutieusement les consignes de sécurité et familiarise les passagers avec l’utilisation du parachute. Cette après-midi, c’est le planeur K13 qui fendra l’air.
L’équipage prend place à bord du cockpit. Après quelques instructions techniques qui rappellent étrangement les dialogues cryptiques de Top Gun, l’avion tracteur s’élance. Relié avec lui par un câble il entraîne l’aéronef léger dans son sillage.
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L’ascension commence, le planeur grimpe rapidement au-delà des 600 mètres d’altitude. C’est alors que Jacques actionne le mécanisme de largage.
D’un simple geste il est désormais seul, sans moteur, porté par le vent et les ailes.
À partir de cet instant, l’expérience de Jacques qui a plus de 1 500 heures de vol à son compteur prend tout son sens. Son expertise se révèle dans sa capacité à ressentir les moindres variations atmosphériques, à la recherche des « pompes », ces colonnes d’air chaud ascendant qui constituent le carburant invisible du planeur.
Lorsqu’il détecte enfin une de ces précieuses poches thermiques, Jacques entame la montée. Il dessine des cercles autour de la colonne d’air chaud, permettant au planeur d’atteindre jusqu’à 1 000 mètres d’altitude.
Une vue imprenable sur le Tarn
Une fois cette hauteur atteinte, les passagers peuvent profiter de la vue à 360 degrés sur tout Graulhet. Après quelques minutes en l’air, Jacques laisse même essayer les commandes. Munis d’un manche à balai en guise de volant, les néophytes s’exercent à le faire cabrer, en avant et en arrière, ce qui permet d’accélérer ou de ralentir.
Jacques reprend ensuite les commandes pour essayer de reprendre de la hauteur grâce à une nouvelle pompe, cette fois plus timide. Après une trentaine de minutes passées dans les airs à observer le paysage, c’est le moment de l’atterrissage.
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Après avoir donné de nouvelles consignes par radio pour annoncer sa descente. Grâce aux aérofreins, il jauge la vitesse pour descendre peu à peu jusqu’à toucher le sol et ralentir. Une expérience unique qui offre des sensations inoubliables mais surtout une perspective inédite sur le département.