Une femme, portant un tee-shirt où on peut lire « Ramenez-les chez eux, protégez nos enfants », participe à une manifestation devant un centre d’hébergement, à Epping, en Angleterre, le 31 juillet 2025. CARL COURT / GETTY IMAGES VIA AFP
« Remigration » : tel est le concept prôné par les manifestants anti-migrants qui ont défilé dans les rues de Manchester, samedi 2 août, après deux semaines de manifestations violentes à travers le pays. Le mot, inventé par l’extrême droite et désignant le retour des immigrés et de leurs descendants dans leur pays d’origine, revient en force depuis qu’une vague d’émeutes déferle d’un bout à l’autre de l’Europe. D’abord en Irlande du Nord au début du mois de juin, ensuite dans le sud de l’Espagne mi-juillet, puis au Royaume-Uni depuis le 17 juillet. Comment comprendre ce déchaînement de violences racistes ?
Chaque rassemblement a commencé par une rumeur. En Irlande du Nord, la première nuit de violences a éclaté après l’inculpation de deux adolescents de 14 ans pour tentative de viol d’une jeune fille à Ballymena. Les médias locaux ayant affirmé qu’ils s’étaient exprimés par l’intermédiaire d’un interp…

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