Tout terrain dans l’eau, Léon Marchand l’est également en dehors des bassins. L’Équipe retrace dans un portrait paru ce lundi 4 août les passions du Toulousain.
Quel quotidien en dehors des bassins pour un jeune homme de 23 ans qui passe plusieurs dizaines d’heures dans l’eau par semaine ? C’est la question qu’a posée l’Équipe à Léon Marchand dans un article publié ce lundi 4 août. Le Toulousain parle avec emphase de ses différentes passions, et, comme dans les piscines, il se montre multifacettes.
Sa passion première semble être l’espace, au point qu’il songe à s’orienter vers “la physique ou l’astrophysique” une fois son cursus universitaire actuel (en ingénierie logicielle) achevé. Et dans le ciel, il n’y a pas que les étoiles qui l’intéressent. Le septuple champion du monde est aussi un passionné d’aviation. “Je vais reprendre les cours pour valider mon brevet de pilote, insiste Marchand. J’ai trouvé l’endroit à une demi-heure de chez moi à Austin”, explique ce fils d’hôtesse de l’air.
Pilotage sur le circuit Nogaro
Outre ces passions pour le moins sérieuses, Marchand reste un jeune homme de 23 ans qui aime profiter de la vie. Lors de son stage en Australie début 2025, il s’est livré, en dehors de ses séances, à un train de vie de vacanciers. “Là-bas, j’ai pas mal surfé, puis campé, recherché des koalas… Je me suis amusé”, détaille-t-il. Ce stage, primordial pour atteindre son objectif de battre le record du monde du 200 m 4 nages, le fut donc également pour décompresser après une année 2024 particulièrement forte en émotions.
Fusée dans l’eau, en apprentissage dans le ciel, il est également un amateur de vitesse à terre. Il dévoile sa passion pour les voitures. Il s’intéresse à l’histoire et aux modèles “vintage” et dit avoir adoré assister à son premier Grand Prix de Formule 1 cette année en Australie. Il s’est d’ailleurs lui-même essayé au pilotage. “J’ai pu la (une Porsche prêtée par la marque, ndlr) pousser sur le circuit de Nogaro, à une heure de Toulouse, et avec les conseils d’un vrai pilote. C’était trop bien…”, raconte le nageur, enthousiaste.
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Enfin, son dernier passe-temps, et non des moindres : la musique. Le champion olympique explique se vider la tête en jouant au piano ou, plus récemment, en mixant. Là encore, sa polyvalence frappe. Passionné de rap, il s’inspire également de l’électro, notamment de la house. Il poursuit son apprentissage, avec plaisir bien sûr, mais aussi avec rigueur car Marchand ne fait jamais vraiment rien à moitié.