Un quadragénaire, excédé par le bruit d’un chantier de nettoyage, a menacé deux agents territoriaux mercredi 30 juillet 2025 en fin d’après-midi. Il a sorti une arme devant deux victimes qui se sont vues prescrire 10 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Un véritable arsenal a été retrouvé chez lui.
La liste est longue. Un fusil à billes, une arbalète, un fusil à pompe, un pistolet Beretta 92, un autre 7.65, un dernier 6.35 sans oublier de nombreuses cartouches de divers calibres… C’est un véritable arsenal sur lequel ont mis la main les policiers du commissariat de Montauban (Tarn-et-Garonne) de manière, il faut bien le dire, assez fortuite.
Mercredi 30 juillet 2025 vers 17h30. Un homme de 47 ans, habitant de la rue du Docteur Labat, en centre-ville de la cité d’Ingres, pète les plombs. Au sens propre comme au sens figure. Irrité par des travaux qui ont lieu en cette fin d’après-midi, l’homme a failli commettre l’irréparable.
Les victimes arrêtées 10 jours
Il sort de chez lui avec une arme de poing et s’en prendre à plusieurs techniciens en raison du bruit de leur mission. Immédiatement, les deux agents territoriaux informent leur hiérarchie. Le directeur de leur pôle technique décide donc de déposer plainte à l’hôtel de police. La réaction des forces de l’ordre ne se fait pas attendre.
À lire aussi :
“Un véritable arsenal” : un collectionneur d’armes jugé pour ne pas avoir déclaré certaines pièces qu’il importait des États-Unis
Les policiers se rendent sur place et interpellent le mis en cause. Ils ne sont alors pas au bout de leurs surprises. Ils découvrent dans le logement toute une série d’armes de catégories B et C, sans les autorisations nécessaires. Le suspect est alors conduit en garde à vue. Les plaignants, eux, se voient prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de 10 jours.
L’arsenal détruit
Auditionné, il reconnaît la prévention reprochée : violences avec menace d’une arme suivie d’une ITT supérieure à 8 jours, détention non autorisée d’armes de catégorie B, port prohibé d’arme de même catégorie et détention d’arme de catégorie C. Il accepte également que son arsenal soit détruit.

À l’issue de sa garde à vue, l’homme de 47 ans est déféré au palais de justice de Montauban, vendredi 1er août, en vue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Il écope finalement de 8 mois de prison avec sursis, des interdictions de détenir une arme pendant cinq ans et de contact avec les victimes.