La championne a fait part de sa situation difficile après l’échec lors des derniers JO en France. La Française se sent désormais “abandonnée”.
Mélanie de Jesus dos Santos a participé aux Jeux Olympiques de Paris 2024 mais n’a pas réussi à décrocher une médaille, un énorme échec pour la gymnaste qui espérait bien mieux.
Aujourd’hui l’après JO se révèle même brutal pour la Française, qui a fait part à RTL de ses craintes et de sa situation actuelle, bien différente de celle dans laquelle elle se trouvait il y a un peu plus d’un an.
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“Aujourd’hui, je n’ai rien. Enfin, je n’ai pas rien, mais c’est différent d’avant les Jeux Olympiques. Avant les JO, j’ai eu la chance d’être vraiment bien accompagnée”, a expliqué la gymnaste de 25 ans.
Il faut dire que la jeune athlète possédait déjà un palmarès impressionnant : championne d’Europe à la poutre en 2021, double championne d’Europe en 2019, médaillée de bronze mondiale par équipes en 2023… Permettant de se projeter de la meilleure des façons pour ces Jeux à la maison.

Une grosse désillusion et un sentiment d’abandon
Mais ce fut tout le contraire et aujourd’hui elle se dit “abandonnée” par ses sponsors. “J’étais avec LVMH, Dior, Adidas et Venus. Après les Jeux, c’était prévu que certains contrats s’arrêtent. On se sent un peu seul, on ne nous suit plus”, déplore-t-elle.
Après les JO, Mélanie de Jesus dos Santos avait choisi de faire une pause, comme beaucoup de sportifs, afin de préserver sa santé mentale. Elle a finalement décidé de reprendre la gymnastique, par obligation.
“Même si je n’avais pas envie de reprendre la gym. Qu’est-ce que je vais faire ? Je ne connais pas le monde du travail, je n’ai jamais travaillé. Je ne sais pas ce que j’aime et je ne sais pas quel métier je veux faire, donc il faut peut-être que je me force à reprendre la gym parce que c’est tout ce que je sais faire”, a-t-elle déclaré.
Actuellement, la jeune gymnaste est retournée vivre chez ses parents. “Je n’ai pas les moyens de me payer un appartement pour l’instant. Je suis salariée au Crégym (Comité régional de Martinique de gymnastique) donc j’ai un contrat de travail et je gagne ma vie”, détaille-t-elle.

