July 30, 2025

À Condom, trois artistes s’installent dans des boutiques éphémères

l’essentiel
Comme chaque été désormais, l’UCT convie artistes et artisans à présenter leur travail dans des magasins vacants du centre-ville.

Maryvonne Zollinger-Guillou est de retour depuis quelques jours dans le centre condomois. « J’avais déjà vécu l’expérience des boutiques éphémères avant le confinement, lorsque le Rotary club avait proposé l’opération « A fleur de pots » durant un été », explique la céramiste. Elle avait alors présenté son travail depuis la rue Gambetta. Là, c’est au niveau de la place du Lion d’or qu’elle a investi une boutique vacante jusqu’à la fin août. « Je suis là au moins jusqu’au 23 août, du mardi au samedi, avec des horaires que je vais adapter en fonction de la fréquentation mais disons de 10 heures à midi et de 15 heures à 18 h 30, voire jusqu’en début de soirée si les visiteurs sont au rendez-vous ».
Célèbre pour les bleus verts de ses grès t porcelaine, Maryvonne Zollinger-Guillou a également installé dans sa boutique des créations en rouge, « qui ont beaucoup de succès ces jours-ci », blanc gris, et même noir. « Je suis surtout connue pour mes bleus mais j’ai longtemps fait du rouge, et j’y reviens.
La céramiste n’est pas la seule à s’offrir pignon sur rue cet été à Condom. Invités par l’Union consommons en Ténarèze, Gilles Brasseur et Annick ont également levé le rideau, dans la rue Gambetta.

Gilles Brasseur a installé son atelier dans la rue Gambetta.
Gilles Brasseur a installé son atelier dans la rue Gambetta.
DDM – J.R.

Le peintre condomois, qui a fait de son magasin son atelier du moment, vit ses toiles colorées attirer les regards de nombreux passants. Ses œuvres de formats divers déploient leurs couleurs chaudes et leurs motifs réalistes sur des toiles minuscules ou généreuses, voire sur des éventails.
Une palette large qui est aussi la particularité des créations en papier mâché présentées par Annick. Longtemps installée dans la cité, l’artiste a de nouveau installé son bestiaire coloré comme elle l‘avait déjà fait l’an passé, à l’initiative de l’UCT déjà.
Au-delà d’animer les artères de manière plus joyeuses que des rideaux de fer et vitrines délavées, ces installations saisonnières constituent de véritables coups de projecteur sur les talents locaux auprès du large public.

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