Cette 19e étape entre Albertville et La Plagne ce vendredi 25 juillet est la dernière chance de Jonas Vingegaard de renverser le Tour, qui tend les bras pour la quatrième fois à Tadej Pogacar.
Au lendemain de l’arrivée au col de la Loze, où Ben O’Connor s’est imposé pendant que Tadej Pogacar confortait son maillot jaune, le peloton du Tour de France va se coltiner une seconde journée particulièrement éprouvante dans les Alpes ce vendredi 25 juillet, lors de la 19e étape entre Albertville et La Plagne. Outre les paysages splendides dont les coureurs ne devraient guère avoir le temps de profiter, cinq ascensions sont au menu dont la première, la côte d’Héry-sur-Ugine (11,3 km à 5,1 % ; 2e catégorie), se présente une dizaine de kilomètres après le départ, ce qui pourrait permettre à l’échappée de se constituer assez rapidement.
Il faudra enchaîner avec le col des Saisies (13,7 km à 6,4 % ; 1re cat.) , abordé par son versant le plus difficile, le col du Pré (12,6 km à 7,7 % ; hors catégorie.), le magnifique Cormet de Roselend (5,9 km à 6,3 % ; 2e cat.) et la montée finale vers La Plagne, second col hors catégorie de la journée, régulier mais très long (19,1 km à 7,2 %) pour une arrivée à 2052 mètres d’altitude.
Court donc nerveux
“On retombe sur le schéma d’une étape plus courte, avec 130 kilomètres au total. Mais ce n’est quasiment que de la montée-descente. On a un gros dénivelé : 4550 m. En fin de troisième semaine, celui qui sera au bout du rouleau là-dessus peut vraiment perdre beaucoup de temps”, explique le directeur course du Tour de France, Thierry Gouvenou avant ce qui devrait être une étape très nerveuse.
Ce sera la cinquième arrivée du Tour dans la station de ski de la Tarantaise. Laurent Fignon s’y était imposé en 1984 et 1987, le Suisse Alex Zülle en 1995 et le Néerlandais Michaël Boogerd après un raid solitaire exceptionnel de 93 km en 2002.
Départ d’Albertville à 13h30 (réel à 13h40), arrivée à La Plagne à 17h32 (horaire calculé sur une moyenne de 34 km/h).