December 21, 2025

Grâce à un mégot de cigarette, le pôle "cold cases" de Nanterre retrouve l’auteur d’un crime vieux de 23 ans

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Interpellé par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble à Décines-Charpieu (Rhône), l’homme a été placé en garde à vue. Il refuse d’avouer les faits et reste très évasif.

Un ADN retrouvé sur un mégot de cigarette a permis aux forces de l’ordre d’identifier un homme de 50 ans, auteur présumé d’un meurtre commis en 2002 à Seyssuel (Isère). Il a été mis en examen et écroué début décembre, rapporte le Parisien.

Interpellé par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble à Décines-Charpieu (Rhône), l’homme a été placé en garde à vue. Lors de son audition, il n’a pas reconnu les faits et a livré “de drôles d’explications pour expliquer la présence de son ADN sur place”. Il est depuis placé en détention provisoire.

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Une histoire vielle de 23 ans

Retour au 27 février 2002. Fulvio Petrozzi, un artisan âgé de 60 ans ferme les volets de sa maison à Seyssuel (Isère). Alors qu’il se tient devant sa fenêtre, il est touché dans le dos par un tir de fusil de chasse et décède. Sur la scène du crime, les autorités retrouvent un mégot de cigarette pouvant appartenir au coupable. Malheureusement, les analyses ne mènent à rien et malgré une longue enquête et un appel à témoins, le mystère n’est jamais élucidé.

Vingt-trois ans après les faits, le pôle “cold cases” de Nanterre a décidé de se remettre sur l’affaire. En décidant de refaire analyser l’ADN présente sur le mégot, les enquêteurs ont obtenu qu’il correspondait à celui d’un homme de 50 ans, inscrit au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) et “connu pour de petits délits, mais rien de semblable”. Depuis son interpellation, le suspect reste “évasif” et refuse d’avouer les faits.

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