Fiona, originaire d’Agen, fait partie des douze candidats de la nouvelle émission Pandore, diffusée sur M6 dès ce lundi 22 décembre. Solaire, pétillante et audacieuse, la jeune femme de 26 ans s’apprête à se dévoiler dans une aventure loin de son quotidien.
Dans la voix de Fiona Bertache, quelque chose accroche immédiatement. Même à travers le téléphone. Son accent chantant du sud-ouest irradie chaque phrase d’une énergie solaire. La jeune femme de 26 ans rayonne. “J’ai conscience que je suis un personnage”, glisse-t-elle. Une identité que l’Agenaise assumera sous les projecteurs de l’émission Pandore, diffusée sur M6 à partir de ce lundi 22 décembre.
Tourné en Andalousie (Espagne) au mois de septembre, le tout nouveau programme présenté par Olivier Minne puise son inspiration dans l’univers de la mythologie grecque. Les douze candidats s’affrontent lors d’épreuves physiques, psychologiques et intellectuelles. À la clé : un joli chèque de 100 000 euros.
De l’enseignement au monde de la banque
Sur le papier, rien ne prédestinait la Lot-et-Garonnaise à s’inviter dans tous les salons de France. Master de langues en poche, Fiona se voit prof d’espagnol pour “mettre à l’honneur ses origines”. Avant que ce job d’été au Crédit agricole en 2022 ne bouscule tout. En un rien de temps, elle passe de l’accueil en agence à un poste au siège agenais de la banque. Puis, dans la foulée, elle signe un contrat de technicienne en assurance emprunteur. Métier dans lequel elle s’épanouit à fond.
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Mais au fond, la petite lucarne, ça lui trottait dans la tête. “Plus jeune, j’avais déjà vu des offres de casting passer, avoue-t-elle. Mais ma mère me disait : ‘finis d’abord tes études, et après on verra !’ Je rêvais de voir l’envers du décor d’une émission télé.” Rêve devenu réalité lorsque la jeune femme voit passer une annonce de casting pour Pandore sur Instagram. Intrigue, mythologie grecque, stratégie… Cocktail irrésistible. Il n’en fallait pas plus pour postuler. “J’aime me challenger. J’avais envie de partir à l’aventure. Je voyage beaucoup, mais je suis plus habituée au confort des hôtels.”
“Des montagnes russes émotionnelles”
Visiblement, elle ne s’est pas trompée. L’Agenaise est catégorique : c’est l’expérience de sa vie (après son mariage). “J’ai des étoiles dans les yeux rien que d’en parler, pétille-t-elle. Les candidats étaient géniaux. J’ai vécu des montagnes russes émotionnelles. J’ai pleuré comme si j’apprenais la mort d’un proche, puis j’ai été heureuse comme si j’avais gagné à l’EuroMillions !”
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Avec ses longs cheveux blonds, ses yeux bleus éclatants et sa bonne humeur permanente, son entourage la surnomme Barbie. Le sobriquet amuse. Mais pas de méprise. Derrière l’image, la technicienne en finances revendique autre chose. “Quand on me rencontre, on peut croire que je suis superficielle, un peu nunuche… Mais en 2025, il faut aller au-delà du physique. Je veux montrer que je suis une candidate rigolote et sympa, tout en ayant quelque chose dans la tête.”
Une grosse exposition
Malgré tout, elle appréhende un peu le moment. Ses parents aussi. Le regard des autres, ce n’est pas simple. Surtout avec une telle exposition d’un coup. “J’espère que les gens se rendront compte que ce n’est qu’un jeu”, livre-t-elle. Que les Français vont penser d’elle ? Pour l’heure, l’impatience prend le dessus. Ce lundi soir, la Lot-et-Garonnaise découvrira le premier épisode autour d’un apéro dînatoire avec une quinzaine de copains. Un bon remède contre le stress, paraît-il.

