Kubilai Khan remet à Marco Polo, son émissaire, une tablette d’or comme laissez-passer (enluminure du « Livre des merveilles », début XVe siècle). WORLD HISTORY ARCHIVE/AURIMAGES
Pour aller plus loin
« Sire, il est votre homme. » Ainsi Marco Polo, en 1275, est-il présenté par son père au puissant Kubilai Khan, fondateur de la dynastie Yuan et empereur mongol conquérant de la Chine, sous les ors de la nouvelle capitale, Cambaluc (future Pékin). Quatre ans auparavant, il avait quitté Venise à 17 ans pour suivre son père et son oncle, des marchands, sur les routes de l’Asie. Et le voici découvrant, émerveillé, « le plus vaste palais qui soit au monde », avec ses milliers de pièces et d’habitants, ses toits et ses murs d’or, de vermeil et d’argent, ses peintures de dragons et de bêtes formidables. Le petit-fils de Gengis Khan engage alors le jeune Marco, comme messager et ambassadeur. Les dix-sept années qui suivent vont mener le Vénitien dans tous les coins de la Chine.
Des années plus tard, lorsque Marco Polo confie son expérience à l’écrivain Rustichello de Pise, dans une geôle de Gênes en 1298, il mêle à un grand sens narratif ce qu’il a vu et ce qu’il a entendu des différentes régions du « Cathay », le nom qu’il utilise pour désigner la Chine. Habitants, métier…
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