La dermatose nodulaire frappe le cheptel bovin du Sud-Ouest, suscitant l’inquiétude des syndicats agricoles. Les mégisseries de Graulhet, spécialisées dans les peaux ovines, échappent à l’impact direct.
Cela fait l’actualité nationale et régionale. Le fléau de la dermatose nodulaire touche le cheptel bovin du Sud-Ouest et met le feu dans le monde agricole et plus particulièrement dans les syndicats Coordination rurale et la Confédération paysanne. Une baisse de production mais surtout de déplacement qui peut impacter d’autres secteurs, dont les mégisseries de Graulhet qui travaillent le cuir. Mais pas quelques cuirs. Pour ceux qui ne connaissent pas le terme de mégisserie, il s’agit des industries qui traitent les peaux pour l’industrie. Elle a fait la fortune de la ville de Graulhet durant la fin du XIXe siècle et jusqu’à la fin des années 70/80. Il reste encore quelques entreprises qui travaillent ces peaux. L’une des plus importantes est Joqueviel-Cathala.
“On n’est pas touché par un impact de la dermatose nodulaire. Tout simplement car on ne travaille que la peau des ovins”, répond l’entreprise. En vérité, c’est le cas de toutes les mégisseries de la commune, qui ne s’occupent pas des bovins.
“On est spécialisé dans les caprins et les ovins. Ceux qui sont impactés, ce sont avant tout les tanneurs qui peuvent souvent travailler le cuir des bovins”, répond la société la Molière. En vérité, le Tarn depuis des décennies s’est spécialisé dans l’importation des ovins, que ce soit à Graulhet ou Mazamet avec la Nouvelle-Zélande et l’Australie, pour la laine.