Les pensions de retraite et les minimas sociaux feront bel et bien l’objet d’une revalorisation à compter du 1er janvier 2026. Ces versements vont suivre l’augmentation annuelle des prix à la consommation de 2025.
Les 40 milliards d’euros d’économies annoncés par Bercy pour 2026 laissaient entrevoir une “année blanche” sur le front des retraites et des minimas sociaux. En juillet dernier, François Bayrou était porteur de la mauvaise nouvelle, l’ancien Premier ministre déplorant alors un important déséquilibre des comptes publics. Le chef du gouvernement anticipait alors un gel des retraites et des prestations sociales. L’objectif : faire 3,6 milliards d’euros d’économies, dont 2,7 milliards sur les retraites.
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Malgré tout, les pensions de retraite et les minimas sociaux (comme le RSA ou encore l’allocation de solidarité pour les personnes âgées) feront bel et bien l’objet d’une revalorisation au 1er janvier 2026 : celle-ci est estimée à + 0,9 %. Il s’agit là d’un taux indexé sur l’augmentation moyenne des prix à la consommation (hors tabac) sur l’année 202, calculée par l’Insee, comme le prévoit la loi. Aucune mesure incorporée dans le Budget de la sécurité sociale 2026 n’est venue modifier cette règle lorsque le texte de loi a été adopté par le Sénat et l’Assemblée Nationale. Une circulaire confirmant ce taux pour la revalorisation des pensions de retraite a été diffusée lundi 15 décembre dernier par le ministère du Travail.
Concrètement, pour une pension de retraite établie à 1 200 euros par mois, cela représente une hausse mensuelle de 10,80 euros. Cette revalorisation ne sera cependant visible que le versement de février. Attention toutefois : les pensions versées par les complémentaires de retraite ne sont pas concernées par cette mesure : les revalorisations varient dans ce cas en fonction des régimes.