Lancé par un but de Santiago Hidalgo, aligné au coup d’envoi samedi 13 décembre sur la pelouse de Jean-Bouin, le Toulouse FC a livré une prestation collective impeccable dans la capitale. Score final de cette 16e journée de L1 : 3 à 0 pour les Violets, 7es au classement !
Une semaine après un match fermé à double tour entre le TFC et Strasbourg sur la pelouse du Stadium, Toulousains et Parisiens ont offert un spectacle bien plus prenant hier soir à Jean-Bouin, dans un match ouvert, plaisant et beaucoup plus débridé.
Carles Martinez Novell l’avait promis à demi-mot : “C’était le moment, face à cet adversaire et au regard de nos dernières semaines, de jouer de cette manière très défensive. Maintenant, ce n’est pas figé dans le marbre. Cette victoire contre Strasbourg doit aussi nous permettre de jouer un foot un peu plus porté vers l’avant.”
Face à l’une des pires défenses de Ligue 1 (26 buts encaissés avant le match), le moment était bien choisi, tout comme la titularisation d’Hidalgo, la deuxième de la saison (après Lille, J4) était bien sentie. Martinez Novell avait décidé de faire un seul changement dans son onze de départ par rapport à la semaine dernière et c’était celui-là, à la fois une récompense des bonnes dernières semaines effectuées par l’Argentin, buteur à Marseille sur son premier ballon le 29 novembre, mais aussi une gestion de Frank Magri.
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Sorti à la mi-temps face à Strasbourg, gêné par une douleur à la cuisse, l’international camerounais va s’envoler pour la Coupe d’Afrique des Nations et manquera plusieurs matchs avec Toulouse. Santiago Hidalgo aura une belle carte à jouer les prochaines semaines, et il a montré qu’il pouvait être à la hauteur. Très mobile devant, dans une défense parisienne aux abois, il a été un poison, que ce soit en partant de la droite ou dans une position plus axiale.
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Son centre pour Emersonn a été un peu long (10), et lui a été un peu court pour reprendre ceux de Gboho et Sidibé (13, 14), mais il était pile au bon endroit pour pousser au fond du genou le service du champion du monde (0-1, 28e), ouvrant le score alors que le parcage toulousain (environ 800 supporters étaient présents) chantait le Se Canto. En voyage à Paris mi-novembre avec sa maman, Hidalgo a laissé sa carte de visite dans la capitale, et a lancé les Toulousains sur les rails d’une victoire incontestable.
Gboho s’offre un doublé
Car au-delà du choix payant d’Hidalgo, c’est une copie collective très propre qu’ont rendue les Violets, qui ont profité des largesses parisiennes sans aucun complexe. Buteur sur une magnifique action collective (0-2, 37e) partie de Guillaume Restes, Yann Gboho a doublé la mise en deuxième période (0-3, 69e), lancé seul face à Kevin Trapp. Les Toulousains, qui avaient aussi manqué un penalty en première période (Sidibé, 18e) ont globalement maîtrisé les débats, malgré quelques petites frayeurs (frappe lointaine de Kebbal au bout de 14 secondes, sauvetage de Cresswell après un centre mal renvoyé par Methalie, 48e), et confirment leur regain de forme après le nul à Marseille et la victoire face à Strasbourg.
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Ce dimanche matin, le TFC est 7e de Ligue 1. Qu’on le veuille ou non, il va reprendre sa saison de Ligue 1, le 2 janvier face à Lens (Toulouse entre aussi en lice en Coupe de France samedi prochain), dans la peau d’une équipe qui discute pour l’Europe.
Pourquoi Restes n’avait pas son maillot
C’était une curiosité au coup d’envoi de la rencontre : Guillaume Restes est apparu avec un maillot gris d’entraînement, seulement floqué d’un numéro 1, pas de son nom. La raison ? Peu avant le début du match, la délégation arbitrale a jugé que le maillot prévu pour le gardien toulousain, de couleur jaune, avait une teinte trop proche de celui des Parisiens, qui évoluaient en orange, et que Restes ne pouvait donc pas le porter. Une décision qui a largement surpris dans le camp toulousain, étant donné que la Ligue de football professionnel avait validé la tenue jaune de Restes mercredi.
