Julien Lebian, troisième ligne aile du SU Agen, sera titulaire ce jeudi contre Béziers au stade Armandie à l’occasion de la 5e journée de Pro D2. Il s’attend à un match rugueux.
Comment l’équipe gère-t-elle le bon début de saison, avec trois victoires de suite ?
Je pense que la série de trois victoires de suite est dans le coin de notre tête parce que ça fait quand même plaisir. Mais je pense qu’on n’est pas non plus focalisés sur ça. On sait que la saison est très longue. On essaie de prendre match par match. On sait aussi beaucoup d’où on vient.
Que pensez-vous de l’équipe de Béziers ?
Béziers est une équipe qui s’appuie sur une grosse conquête. Elle a également des trois-quarts qui ont beaucoup de feu dans les jambes. Donc c’est à nous de pouvoir les contenir devant et de les empêcher d’avancer un maximum. Il faudra aussi être bien discipliné. On connaît leur jeu, on sait sur qui ils vont s’appuyer, donc à nous de bien les contrer.
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La touche a été un peu déficiente contre Carcassonne. Quelles explications y apportez-vous ?
Il y avait des conditions extrêmes auxquelles on ne s’était peut-être pas préparés. Mais il y a des matchs comme ça où c’est un peu moins bien. À nous de bien travailler la semaine et de faire une autre prestation au match suivant.
“Imposer notre rythme sur la touche”
Comment abordez-vous le secteur de la touche contre Béziers ?
Je pense que la touche, tout comme la mêlée, est un secteur déterminant dans presque tous les matchs. J’ai rarement vu une équipe qui n’a jamais de balle en touche et jamais de balle en mêlée arriver à mettre son jeu en place. C’est à nous d’être tous bien concentrés sur notre rôle et d’arriver à vraiment imposer notre rythme sur la touche. Mais on sait que, généralement, on n’a pas le droit à l’erreur, même s’il y en a parfois. C’est comme ça, c’est le sport.
Il y a un match dans le match avec la troisième ligne de Béziers, qui est de grande qualité. Vous attendez-vous à un gros combat ?
Franchement, quand on voit leur troisième ligne, elle est costaude. Mais après, pour moi, tous les matchs, c’est pareil. Il y a des gros packs un peu partout maintenant. On voit qu’il y a des numéros 8 de plus en plus porteurs, de plus en plus costauds. Donc je pense que c’est un peu tous les matchs pareils. C’est un match dans le match, mais on n’y pense pas plus que ça.
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Vous êtes co-leaders de Pro D2. Est-ce que ça change quelque chose ?
Je pense qu’on n’en parle pas souvent parce que c’est le début de la saison. On regarde un peu le classement après les matchs, mais pas plus que ça. On refera le point plus tard.
La troisième ligne du SUA n’a jamais été la même lors des quatre premiers matchs. Comment gérez-vous les blessures et les rotations imposées à ce poste ?
Je pense qu’on est prêts à ça. Aux entraînements, il y a quand même beaucoup de rotations. Et puis, quand on voit ceux qui sont alignés en troisième ligne à chaque fois, ce ne sont pas non plus des mecs qu’on n’a jamais vus en troisième ligne, à part Matakaiongo qui vient d’arriver cette année. Mais sinon, je pense qu’on se connaît tous bien. On sait un peu les préférences de chacun.