Fenix Handball : départ galère mais final radieux pour Toulouse en Côte-d’Or… On vous fait revivre le match

Nous avions évoqué à la fin du mois de novembre le long road trip hivernal qui attendait les Toulousains entre Ligue européenne et Starligue, 9 000 km de déplacements à ingurgiter en plus des matchs à encaisser et digérer.

Ce samedi soir, alors qu’on arrive à l’échéance du copieux programme de fin d’année (dernier match samedi prochain face à Nîmes), les Toulousains ont semblé empruntés en première période, sans trop d’imagination au niveau de leur jeu collectif face à des Dijonnais qui eux ont joué crânement leur chance. Malgré une entrée en matière toulousaine réussie dans le sillage d’un Martins Vieira qui a réglé la mire (3-5, 8e), les Toulousains ont fini par s’étioler, pas assez agressifs en défense, laissant filer un ou deux ballons dont les Dijonnais sauront se nourrir pour revenir puis s’installer aux commandes (10-8, 15e).

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Avec en sus les absences conjuguées de Diallo et Brolin, et le retour sur le banc en cours de match de Nyembo (il ne reviendra plus en jeu du match), visiblement préservé, ça ne s’annonçait pas sous les meilleurs auspices dans les rangs du Fenix pour enrayer un collectif bourguignon porté par un duo Alexandre-Leon Morales au diapason.

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Après avoir viré en tête à mi-chemin, Dijon accélérait et pensait même avoir peut-être fait le plus dur en s’échappant à la 45^e (24-20).

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C’est à ce moment que les coéquipiers de Nemanja Ilic ont su inverser la tendance pour ne pas sombrer. À l’origine, une activité défensive digne de ce nom autour d’un Hugo Jund hyper actif au poste 3, d’un Simon Möller dont l’entrée en jeu a semé le doute dans les têtes des Dijonnais, ainsi que d’un Enej Jovivic précieux pour prendre le relais de Niki Mindegia à la mène. Jeu plus précis, défense en place, il n’en fallait pas plus pour relancer la machine et voir Kempf ramener le Fenix à hauteur (25-25, 49e), puis Kojadinovic et Feuchtmann redonner de l’air à leur équipe (27-29, 52e). Dijon n’allait pas s’en remettre et subir un final totalement maîtrisé par les Toulousains.