Comme l’an passé, les Toulousains ont cédé hier soir devant les Cérétans (7-31). Malgré un bon début, le TTFCT a subi deux essais en infériorité numérique. Les visiteurs ont même décroché le bonus offensif.
Ne leur parlez plus de nocturne, aux Toulousains. Du moins, face aux Cérétans ! Pour la deuxième fois d’affilée, les Catalans (des bords du Tech) sont venus s’imposer dans la Ville rose. La différence, c’est que, l’an passé, les vaincus avaient donné le match. Hier soir, le TTFCT a reçu une leçon de… Rugby à XIII. Celui-là même que leurs hôtes maîtrisent aussi bien que la sardane, la cargolade et les rousquilles. Incroyable mais vrai !
De ce coup terrible que constituent ces deux essais encaissés en double supériorité, les Garonnais ne se sont jamais remis. Ils avaient plutôt bien commencé même si l’on sentait déjà leurs rivaux avides de grands espaces, d’attaques placées, de relances, le tout sur fond de soutien permanent au porteur. Et pourtant, les pénalités « défensives » obtenues n’ont, au même titre que l’essai inscrit par Tom Richard, rien changé à l’affaire. À 7-3 en sa faveur, le TTFCT n’a absolument pas à regretter le choix, on ne peut plus logique, du passage en force. Il s’est simplement fait surprendre par un rival dur comme le roc au plaquage et prompt à mener la contre-attaque. Mal remis de ses émotions, il a encaissé un deuxième essai.
Une douloureuse leçon
Euphoriques, les Cérétans ont mis à profit le rétablissement de l’équilibre numérique : + 17 à la pause, le capital était d’autant plus conséquent que l’appui du vent pouvait inciter à l’optimisme. Si Kehrès a loupé deux tentatives quasiment coup sur coup, les coalisés de la Ville rose, inversement, n’ont jamais pu forcer le verrou. Indiscipline, propension à la dispersion (l’expérimenté Tahar l’a vérifié à ses dépens), autant d’arguments susceptibles d’expliquer en partie la douloureuse leçon.
Cerise (confite, à cette saison) sur le gâteau, les visiteurs ont même été chercher le bonus offensif, eux qui avaient eu tant de mal du côté de Saverdun, bien moins classé que le TTFCT. Comme quoi, d’un côté comme de l’autre, les matches se suivent et ne se ressemblent pas.

