Arrivés l’été dernier à Toulouse, les deux Argentins du TFC, Santiago Hidalgo et Julian Vignolo, s’acclimatent peu à peu à leur nouvelle équipe et à leur nouvelle vie.
Arrivés l’été dernier dans la Ville rose, les Argentins Santiago Hidalgo (20 ans) et Julian Vignolo (19 ans) s’acclimatent peu à peu à leur nouvelle équipe et à leur nouvelle vie. Sportivement, le premier a un peu d’avance sur le deuxième : déjà titularisé en Ligue 1 (à Lille, J4), Hidalgo a délivré deux passes décisives et marqué un but important, il y a deux semaines pour arracher l’égalisation à Marseille (2-2). Entré un quart d’heure le week-end dernier, l’attaquant est sur une bonne lancée, et une sérieuse option pour le match de ce samedi soir sur la pelouse du Paris FC. Si Vignolo a moins joué (trois apparitions en Ligue 1 pour vingt minutes cumulées), il s’aguerrit lui aussi, comme son compatriote, notamment en passant par l’équipe réserve. Dimanche dernier, les deux Argentins étaient titulaires en National 3 face à Lège Cap-Ferret, et les deux ont marqué. “L’objectif de la réserve est évidemment de donner aux Pitchouns des opportunités, mais aussi de bénéficier à l’équipe professionnelle en donnant du rythme à d’autres joueurs, du temps de jeu, de la confiance. J’ai parlé avec eux (Hidalgo et Vignolo Ndlr), et ils sont très ouverts à l’idée de jouer en National 3”, apprécie Carles Martinez Novell, qui était présent dimanche au bord du terrain annexe du Stadium, où il a apprécié “la mentalité qu’ont montrée ces deux joueurs, avec le ballon et dans leur implication défensive.”
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L’intégration est aussi un processus hors terrain. “Je sais que ça peut être difficile. Parce que la France, la Ligue 1, ça n’a rien à voir avec ce que l’on peut vivre en Amérique du Sud, glisse Cristian Casseres. En Argentine, le foot est différent. Il y a beaucoup plus de rythme ici, ce ne sont pas des choses auxquelles on s’adapte du jour au lendemain.” Arrivé en 2023 au TFC, l’international vénézuélien est naturellement l’un des appuis privilégiés des deux jeunes argentins dans le vestiaire toulousain. Mais pas seulement. “On essaye tous de les aider. Moi qui parle espagnol, mais aussi d’autres joueurs, comme Warren (Kamanzi), par exemple. Ça se passe très bien pour eux. Santiago a déjà montré qu’il apportait à chaque fois qu’il entrait. En ces peu de minutes, on voit le résultat du travail quotidien.” Un travail qui commence à payer en Ligue 1.