L’abattage des 20 vaches de l’exploitation de Luby-Betmont est achevé. Les camions repartent de l’exploitation où un cas de dermatose nodulaire a été confirmé. Une centaine d’agriculteurs de la CR 65, des JA 65, de la FDSEA et de confédération paysanne 65 sont rassemblés aux abords de la ferme.
L’abattage des vingt vaches de l’élevage de Luby-Betmont où un cas de dermatose nodulaire a été confirmé est achevé. Faute d’autres choix, l’éleveur aurait accepté l’abattage de ses bêtes. Il a demandé que “les choses se passent dignement”.

Des vétérinaires ont pu accéder à l’élevage vers 9 heures ce vendredi matin pour effectuer des prises de sang sur les autres animaux du troupeau.
Les camions mobilisés pour cette opération sont arrivés sur site en milieu de matinée. Les poids lourds étaient escortés par des motards de la gendarmerie nationale. Vers 11 h 30, ils repartaient de l’exploitation.

La gendarmerie a installé des barrages aux alentours du village de Luby-Betmont. Les militaires filtrent la circulation.
La nuit dernière, une centaine d’agriculteurs à l’appel de la Coordination rurale 65, rejoints par les Jeunes Agriculteurs des Hautes-Pyrénées, de la FDSEA et de la confédération paysanne également se sont rassemblés aux alentours de l’exploitation agricole pour protester contre l’abattage systématique de tout le troupeau où un cas de dermatose a été confirmé. Des agriculteurs sont venus des Hautes-Pyrénées mais aussi des départements voisins du Gers et des Pyrénées-Atlantiques concernés par les mesures de zonage.
Tout se déroule dans le calme.
Les agriculteurs mobilisés vont se regrouper pour décider la suite du mouvement. Ils devraient converger en convoi vers Tarbes pour se rassembler devant la chambre d’agriculture où doit se tenir une réunion cet après-midi.
La préfecture a pris un arrêté déterminant une zone réglementée autour du foyer, elle-même divisée en deux zonages : une zone de protection de 20 km autour du foyer, couvrant 161 communes des Hautes-Pyrénées et une zone de surveillance de 50 km comprenant 308 communes du département et un certain nombre de communes d’autres départements” dont le Gers et les Pyrénées-Atlantiques.
“Le marché aux bestiaux de Rabastens-de-Bigorre située dans la zone de surveillance, ne pourra pas recevoir d’animaux”. Il est donc suspendu pour un temps indéterminé.
Le préfet des Hautes-Pyrénées a précisé que “la vaccination (une seule injection sous-cutanée) était obligatoire dans la zone réglementée”. Le préfet a “reçu mercredi soir la confirmation par le directeur de cabinet de la ministre de l’agriculture de la mise à disposition des vaccins pour l’ensemble du département”.
Les éleveurs touchés seront aussi accompagnés financièrement. “Je veillerai personnellement à ce que l’accompagnement indemnitaire soit rapide”, a assuré Jean Salomon.

