Si son projet n’avance aussi vite qu’il l’aimerait, le Gersois Sylvain Mensuy poursuit son projet de lancer une fabrication et la vente de “Condoms from Condom”.
Il a désormais un toit tout neuf sur la tête. « Les travaux ont pris du retard mais la société est venue refaire la toiture et y installera les panneaux photovoltaïques au printemps. Simplement, il a fallu aussi renforcer la charpente », détaille Sylvain Mensuy. S’il reconnaît qu’« en un an, ça a avancé », le lancement de la vente de « Condoms from Condom » n’est pas encore à l’ordre d’actualité.
Il faut dire que l’entrepreneur s’est lancé dans une sacrée opération : transformer 5 000 mètres carrés de bâtiments à l’abandon pour y implanter notamment une usine de fabrication et de conditionnement de préservatifs.
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Plusieurs fois envisagée, jamais concrétisée, cette perspective reste le moteur de Sylvain Mensuy. Mais il lui reste encore beaucoup à faire, malgré des moyens limités. « Le problème c’est de trouver des investisseurs sachant que les banques ne suivent pas. À ce jour, je suis le seul financeur du projet, avec mes fonds propres », explique-t-il.
Alors il cherche à rentabiliser rapidement une partie de ses locaux. « J’ai déjà prévu de réserver une partie des bâtiments, en trois lots de 800 mètres carrés, pour de l’hivernage de camping-cars, caravanes et voitures. Je vais également proposer de la location de containers de stockage. Les six premiers, de 15 mètres carrés, vont bientôt arriver. » Pour l’heure, Sylvain Mensuy est donc encore dans l’organisation des lieux, la division des différents espaces. « J’y verrai plus clair après », résume-t-il.
La future usine va néanmoins prendre forme en même temps. Et Sylvain Mensuy va pouvoir compter sur un joli coup de main. « L’école toulousaine TSM (Toulouse School of Management) m’a contacté afin de faire travailler des élèves ingénieurs de 5e année. Le but de ce partenariat est de leur faire créer un investissement participatif (crowdfunding) et un plan de communication pour l’ouverture de l’entreprise prévue début 2026 ».
Car s’il ne peut encore envisager de lancer la fabrication, Sylvain Mensuy compte bien conditionner et commercialiser ses premiers préservatifs au printemps prochain, « avec idéalement un lancement pour le festival de bandas ».