Jean-Claude Veillard, ancien directeur de la sûreté du groupe Lafarge, et Jacob Waerness, un des ex-responsables de la sécurité de l’usine de Jalabiya entendus par la justice. MONTAGE : DELIL SOULEIMAN/AFP – JEAN-BAPTISTE QUENTIN/« LE PARISIEN »/MAXPPP – MARC CHAUMEIL/DIVERGENCE
C’est un ancien des commandos marine. Il a servi en armes au Liban, en Afghanistan, en Bosnie… Il a fini au Commandement des Opérations spéciales. A 72 ans, il a encore la gueule de l’emploi. Veste noire, col roulé de la même couleur, des phrases carrées portées par une voix caverneuse, il affiche une carte de visite qui peut suggérer une odeur de soufre : il fut « directeur de la sûreté du groupe Lafarge » à partir de 2008. Il a pu à ce titre beaucoup échanger avec les services de renseignement. Et pour planter tout à fait le décor autour de ce personnage, figure au dossier la kyrielle de messages électroniques adressés à son officier traitant de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), désigné sous le pseudonyme de « Gros Marmotte »…
Jean-Claude Veillard est entendu comme témoin ce mardi 9 décembre devant le tribunal correctionnel de Paris. L’homme apparaît comme un acteur majeur dans le procès des « hommes de Lafarge », ces anciens dirigeants du cimentier qui comparaissent depuis trois semaines et demie pour « financement du te…
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