Pour tenter d’enchaîner à Glasgow après le succès face aux Sharks, les Toulousains pourront compter sur leur ailier-arrière, en pleine bourre. Rendez-vous samedi 13 décembre, à partir de 21 heures, pour le compte de la deuxième journée de Champions Cup.
Ange Capuozzo a faim et cela se ressent sur le terrain. Depuis qu’il est revenu de blessure mi-octobre, l’ailier-arrière (26 ans) n’en finit plus de marquer. Auteur d’un essai lors de ses cinq premiers matchs de la saison sous le maillot “rouge et noir”, l’international italien (31 sél.) a vu les choses en grand pour l’ouverture de la Champions Cup, avec un triplé à la clé. De quoi matérialiser son retour au premier plan dans une ligne de trois-quarts où les mauvaises nouvelles se sont succédé ces dernières semaines. En manquant les phases finales du Top 14 l’an dernier après s’être fracturé le péroné gauche à Perpignan lors de la dernière journée, lui a déjà assez donné en 2025.

Une année également marquée par la paternité et l’arrivée de Charles, en septembre. Ce qui lui fait voir les choses sous un autre angle : “Je ne sais pas si j’ai changé. La seule chose que j’ai ressentie en tout cas, c’est que je mets beaucoup de sens dans ce que je fais au quotidien. Je ne veux pas que le temps hors de la maison et loin de mon petit garçon ne serve à rien. Donc j’essaie de mettre du cœur à l’ouvrage dans tout ce que je fais.”
Force est de constater que cela semble plutôt bien fonctionner, avec un compteur essais qui ne cesse de tourner. “Je suis très satisfait de marquer, c’est quand même le cœur de mon poste”, admettait-il dimanche, quelques minutes après le succès face aux Sharks.
“On ne se refuse rien”
Pour autant, il estime en avoir encore sous la pédale : “Est-ce que je suis à mon pic de forme ? Je n’espère pas, très honnêtement. Les essais, encore une fois, c’est bien, mais ça ne fait pas tout non plus.” Alors pour continuer “d’apporter à l’équipe ce côté de vitesse et d’incertitude au jeu”, il entend “maintenir un niveau d’exigence assez élevé”. Et ce dès demain soir sur le synthétique de Glasgow, où les conditions – pluie et vent – ne seront toutefois pas celles dont raffolent les trois-quarts.
À lire aussi :
Stade Toulousain : la vie sans Mallia, le départ de Ahki, l’éclosion de Gourgues… Les confessions de Santiago Chocobares
Il y a un an, cela n’avait toutefois pas empêché les Stadistes de coller 61 points à l’Ulster, avec un doublé pour l’ancien Grenoblois. L’adversaire écossais étant d’un tout autre calibre, le Stade pourrait donc cette fois-ci activer le mode caméléon. “Ce qui fait aussi la richesse de notre équipe, c’est qu’on ne se refuse rien, livre Capuozzo. On peut jouer les coups, on peut être un peu plus sérieux à certains moments.”
À lire aussi :
Stade Toulousain : “J’ai le plan parfait !” Quand un entraîneur est persuadé de savoir comment battre Toulouse et… encaisse 80 points !
Au Scotstoun Stadium, et alors qu’il profitera certainement d’une semaine de congé après cette deuxième journée, il s’agira pour lui de faire profiter les siens de sa bonne forme actuelle en donnant un dernier petit coup de collier.

