Le point sur la situation
Plus de deux heures après l’annonce officielle de l’abattage des 207 vaches du Gaec de Mouriscou, les premiers signes d’une possible intervention commencent à apparaître. Sur place, plusieurs sources évoquent la présence d’”une quinzaine de véhicules blindés” de gendarmerie mobile, stationnés à Sabart, prêts à être déployés.
Aucune opération n’est confirmée officiellement, mais les uniformes s’activent, alimentant l’hypothèse d’une intervention imminente. Il faut dire que la situation est sous tension : les exploitants ont décidé de refuser l’accès aux services sanitaires venus procéder à l’euthanasie du troupeau, comme le prévoit la procédure en cas de DNC.
Jérôme Bayle sur place : “Ça fait chaud au cœur”
Figure bien connue de la contestation agricole en Haute-Garonne, Jérôme Bayle, sur place, s’est félicité du front commun qui s’est formé : “Tous les syndicats ont réussi à signer des communiqués communs, ça fait chaud au cœur”, nous a-t-il confié ce matin.
Pour lire l’entièreté de ses propos, notre article est disponible .
Une quinzaine de camions de CRS présents
Les forces de l’ordre sont annoncées et la situation pourrait se tendre. Environ 15 cars sont mobilisés par les CRS.

Le député de l’Ariège apporte son soutien aux agriculteurs
“Face au traumatisme des éleveurs confrontés à la détection d’un cas de DNC sur leur exploitation et aux conséquences qu’elle entraine, je veux réaffirmer toute ma solidarité à nos agriculteurs”, a écrit ce matin Laurent Panifous, sur Facebook . Le député ariégeois indique qu’il suit la situation en temps réel et qu’il s’est entretenu “à plusieurs reprises” avec la ministre de l’Agriculture.
Les vaches seront-elles sauvées ?
Depuis deux jours, plusieurs centaines d’agriculteurs se relaient pour empêcher l’intervention des services sanitaires, tandis que les négociations avec l’État se poursuivent dans un climat de tension croissante.L
Intervention des gendarmes imminente ?
Selon des agriculteurs sur place, les gendarmes s’apprêteraient à investir les lieux d’un moment à l’autre mais nous ne sommes pas en mesure de vous confirmer officiellement cette information.
L’alerte du préfet des Hautes-Pyrénées
Suite à la confirmation d’un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) à Luby-Betmont, l’abattage du lot concerné a été ordonné par le préfet des Hautes-Pyrénées qui a pris un certain nombre de mesures de protection pour limiter la propagation de la maladie.
En direct
Notre journaliste présente sur place nous informe que plusieurs centaines d’agriculteurs sont présents sur place aujourd’hui.

“La seule solution qui fonctionne…”
“Les mesures sanitaires qui s’imposent conduisent à ce que le troupeau soit abattu, c’est la meilleure solution qu’on puisse apporter. Aujourd’hui c’est la seule solution qui fonctionne (…) pour préserver le cheptel français”, a déclaré Hervé Brabant au micro de la radio Ici Occitanie.
Une agricultrice présente en Ariège : “On attend les négociations”
De nombreux agriculteurs sont présents autour de la ferme aux Bordes-sur-Arize. “Les autorités commencent à encercler la zone. De plus en plus de monde arrive, on doit être environ 600 personnes. On attend les négociations”, nous confie une éleveuse.
Périmètre de sécurité dans plusieurs départements d’Occitanie
Les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers et la Haute-Garonne sont concernés par un périmètre de restriction autour du foyer, a annoncé la préfecture du 64 .
Un cas dans les Hautes-Pyrénées
C’est désormais confirmé : le premier cas de DNC a été déclaré hier dans les Hautes-Pyrénées. Plus précisément, sur la zone près de Trie-sur-Baïse. “Un cas est confirmé dans une exploitation du département. L’expertise est toujours en cours, des prélèvements ont été effectués sur une bête”, ont signalé les services de l’Etat. Selon la préfecture, aucun lien épidémiologique n’est avéré entre les cas déclarés dans l’Ariège et celui des Hautes-Pyrénées.
Le témoignage de l’éleveur touché
L’exploitation familiale de Didier et de son frère se retrouve brutalement menacée après la découverte d’un cas de Dermatose Nodulaire Contagieuse dans leur troupeau. Alors que les 208 vaches sont promises à l’abattage, l’éleveur et ses proches s’inquiètent de la survie de l’exploitation familiale.
Les 208 vaches pourraient être abattues ce jeudi matin à 9 heures
Malgré la mobilisation des agriculteurs, il est toujours prévu d’abattre l’ensemble du troupeau, conformément aux règles prévues en cas de détection de la DNC. Les services de l’Etat sont attendus sur place aux alentours de 9 heures du matin, mais les éleveurs continuent de bloquer les accès à la ferme afin de s’offrir un sursis.
Où se trouve le cheptel touché ?
Le foyer détecté se trouve dans un cheptel de deux cent huit vaches blondes d’Aquitaine, au sein du Gaec de Mouriscou, tenu par deux frères, et situé aux Bordes-sur-Arize.
La DNC frappe l’Ariège
Mardi soir, un premier cas de Dermatose Nodulaire Contagieuse a été détecté en Ariège. Depuis, une centaine d’éleveur se mobilise pour que le troupeau touché ne soit pas abattu. On vous résumé la situation dans cet article .
Ouverture de ce direct
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct.

