A Washington, le 22 août 2025, Donald Trump brandit une photo de lui et Vladimir Poutine lors du sommet en Alaska une semaine auparavant. CNP/NEWSCOM/SIPA
La scène, racontée par le « Wall Street Journal », a provoqué la stupeur des soutiens de Kiev. Fin octobre, pendant que Moscou faisait pleuvoir un déluge de feu sur l’Ukraine et lui volait encore quelques centaines de kilomètres carrés, Kirill Dmitriev, directeur du fonds souverain russe, rencontrait secrètement sous le soleil de Miami Beach le magnat de l’immobilier américain Steve Witkoff, et Jared Kushner, gendre de Trump. Dans les valises de l’émissaire russe, un plan de paix largement favorable au Kremlin et la promesse de futurs projets commerciaux pour Washington. Une diplomatie de l’ombre menée par trois hommes d’affaires chargés de négocier une paix réduite à une histoire de gros sous.
Selon le projet, l’Ukraine céderait à la Russie un vaste territoire, renoncerait à son adhésion à l’Otan, réduirait ses forces armées et ferait une croix sur la protection de troupes occidentales, tandis que Moscou deviendrait un partenaire commercial de premier choix pour les Etats-Unis. Les quelqu…
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