La fermeture imminente du Moulin du Dadou inquiète la classe politique locale. Une coalition, incluant Carole Delga, dénonce la décision d’InVivo et appelle à un dialogue pour préserver l’économie rurale.
La gravité de la situation au Moulin du Dadou, menacé de fermeture en janvier, a poussé la classe politique locale (la présidente de Région, Carole Delga, le président du Département, Christophe Ramond, les sénateurs du Tarn et les intercommunalités) à s’unir. Cette coalition a co-signé une lettre ouverte cinglante le 2 décembre dernier.
Les signataires dénoncent “la suppression directe de 26 emplois qualifiés, auxquels s’ajouteront de nombreuses conséquences économiques indirectes sur notre territoire”. Ils déplorent, avec un profond désarroi, “qu’aucune alternative industrielle n’ait été envisagée pour cet ancrage historique”.
“Derrière les chiffres, il y a des vies”
Leur message est clair : “L’avenir du dynamisme rural est fragilisé” et “l’activité agroalimentaire doit rester un pilier territorial”. Ils interpellent InVivo et demandent “que toutes les voies de dialogue soient épuisées” pour reconsidérer la fermeture.
Cette mobilisation vise à empêcher que l’avenir du site ne soit scellé par une résolution “guidée uniquement par des logiques économiques éloignées de la réalité du terrain”. Parce que derrière les chiffres, insistent-ils, “il y a des vies”.

