Une carrière du groupe Cheval a été la cible d’un incendie volontaire présumé dans la nuit de dimanche à lundi, à proximité du lieu où un acte de vandalisme a paralysé la ligne à grande vitesse (LGV) Sud-Est près de Valence.
Une installation et des engins de chantier d’une carrière d’un groupe de BTP ont été détruits dans la nuit de dimanche à lundi par des incendies, probablement volontaires selon l’entreprise, tout près du lieu d’un acte de vandalisme sur la ligne LVG près de Valence.
À ce stade, les enquêtes en cours n’ont pas permis d’établir de lien entre ces sinistres qui visaient une carrière du groupe Cheval, qui travaille sur un échangeur de l’autoroute A7 contesté localement, et le sabotage de câbles de la ligne LGV, a indiqué lundi à l’AFP une source proche du dossier.
Un préjudice “estimé à plusieurs millions d’euros”
Les départs de feu “distincts et distants” dans la carrière “nous permettent de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un accident”, écrit dans un communiqué le groupe Cheval, dont le site extrait, trie et concasse là des matériaux. Le groupe assure que son bâtiment de transformation de matériaux, au cœur de la carrière dont les limites jouxtent la voie ferrée, ainsi que cinq engins de chantier “stationnés à plusieurs centaines de mètres les uns des autres” ont été incendiés, pour un préjudice “estimé à plusieurs millions d’euros”.
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Le site, sur la commune de Saint-Marcel-lès-Valence, est situé à moins de 200 mètres d’un petit local en béton en bordure des rails de la ligne à grande vitesse (LGV) Sud-Est, auquel un ou des inconnus ont mis le feu dans la nuit également, un sinistre qui a brûlé 16 câbles de fibre optique connectés au réseau ferroviaire, selon la SNCF.
Ces mises à feu de câbles ont provoqué des annulations ou des perturbations pour une centaine de TGV. Le trafic des trains a repris en fin d’après-midi et une “circulation à peu près normale” reprendra à partir de 21h, puis “totalement normale” mardi, a annoncé le ministre des Transports Philippe Tabarot.