Le pilier Asenathi Ntlabakanye a été contrôlé à une substance interdite il y a déjà plusieurs semaines. Initialement écarté de la sélection nationale, il a pourtant défié le pays de Galles fin novembre sous les couleurs de la nation arc-en-ciel et a également évolué sous les couleurs de son club, les Golden Lions de Johannesbourg.
Le cas d’Asenathi Ntlabakanye continue de faire des vagues, en Afrique du Sud. Le joueur de rugby, international Springbok et pilier des Golden Lions, à Johannesbourg, est englué dans une affaire de dopage dont l’issue tarde à se dessiner.
Les faits remontent au début du mois d’août dernier : lors d’un contrôle antidopage aléatoire, il est contrôlé positif à une substance répertoriée comme interdite mais toutefois, non considérée comme dopante. Après cette détection suspecte par l’Institut Sud-Africain pour un Sport sans Drogue (SAIDS), qui menait la campagne de tests, la Fédération sud-africaine a confirmé l’information. Mais l’instance avait souligné que le joueur avait agi de bonne foi, déclarant ses médicaments et niant toute violation des règles antidopage.
Une seconde lame intervient ensuite un mois plus tard, début septembre. Cette fois, des traces de DHEA sont détectées dans l’un des échantillons d’Asenathi Ntlabakanye, substance considérée, elle, comme dopante.
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La procédure s’enlise
Si le joueur avait été un temps écarté des Springboks, il n’a jamais été suspendu. Et il est par ailleurs revenu en sélection contre… le XV de France, appelé en renfort le 8 novembre dernier (victoire 32-17). Depuis, il a également participé à la raclée sud-africaine contre le pays de Galles (73-0) et a également joué avec son club de Johannesbourg.
Ce dimanche 7 décembre, 4 mois après le début de l’affaire, la presse sud-africaine indique que la procédure va être rallongée de plusieurs semaines. “Gros rebondissement” titrent ainsi nos confrères de Netwerk. En raison de l’indisponibilité des experts, et du besoin de recueillir des informations complémentaires, l’audition d’Asenathi Ntlabakanye est repoussée au mois de mars prochain.
Le joueur est ainsi disponible pour les 10 prochaines rencontres de son équipe. Lors de son audience, le médecin du sport ayant prescrit les substances incriminées devrait témoigner. Les dirigeants sud-africains s’attendent ainsi à une suspension amoindrie : de l’ordre de un à deux ans, au lieu des quatre ans maximum potentiellement risqués.