La réouverture du magasin Toto Tissus à Toulouse suscite une vive émotion. David Mazac, ancien responsable, retrouve son poste en tant qu’adjoint. Les clients, fidèles, saluent ce retour inattendu et l’offre enrichie du magasin.
La surprise est grande et l’émotion palpable lorsque, ce samedi matin, le visage de David Mazac apparaît à la première levée de rideau du nouveau magasin Toto Tissus, au 21 rue Saint-Rome, à Toulouse. L’ancien responsable du magasin est lui aussi ému, mais cette fois, ce sont des larmes de joie qui coulent sur ses joues.
Mercredi, soit deux jours avant la réouverture de la boutique de tissus, reprise par TDU Group, David Mazac a appris qu’il intégrait la nouvelle équipe, en tant que responsable adjoint, aux côtés de Lucie Manzano, qui, elle, est responsable.
Cinq mois après la fermeture à rebondissements et éprouvante pour les employés de l’ancien Toto Tissus, cette réouverture a des allures de happy end inattendu. “C’est un miracle de revenir dans ce magasin que j’ai dirigé pendant 30 ans et de recommencer avec une nouvelle équipe, je suis tellement heureux. À 56 ans, c’est un nouveau challenge qui s’ouvre à moi. Comme je dis, je reviens à la maison. Les clientes sont surprises, mais agréablement surprises que je sois là”, commente David Mazac, son fameux ciseau orange dans la poche.
“Beaucoup de monde est ravi”
En plus des produits habituels, ce nouveau Toto Tissus propose de “la confection sur mesure de rideaux, coussins… ainsi qu’un service de produits à la commande”, explique Lucie Manzano.
Les clients, des habitués pour la plupart, sont déjà au rendez-vous, comme Arlette des Sept Deniers, qui n’aurait manqué cette réouverture pour rien au monde. “Je l’ai appris dans le journal. Je suis très contente”, dit-elle. Arlette est venue chercher du croquet qu’elle “ne trouve pas ailleurs” pour terminer ses cœurs remplis de lavande de Noël. Chantal aussi, ne boude pas son plaisir, “beaucoup de monde est ravi”, confie-t-elle. “Toto Tissus est une institution. Je viens ici depuis que je suis étudiante et j’ai 60 ans. C’était vraiment une bêtise de fermer”, renchérit Caroline. Anne-Marie, qui “achète ici plein de petites bricoles depuis très longtemps”, reconnaît que “c’est vraiment un magasin dont on a besoin”. En croisant David Mazac, elle ne peut s’empêcher de lui adresser un : “Merci beaucoup”. Un mot qu’il n’a pas fini d’entendre et qui lui fait terriblement plaisir.