Victorieux de plusieurs étapes de la Grande Boucle et porteur du si convoité maillot jaune, le coureur subit aujourd’hui les critiques de l’un de ses anciens directeurs.
“Si je devais désigner un coureur qui se ferait prendre en conduisant en état d’ivresse à Monaco, j’aurais probablement dit Gaviria !” Les mots, cinglants, sont signés Brian Holm, 63 ans, ex-personnalité marquante du cyclisme.
L’ancien champion danois, désormais dirigeant de la célèbre équipe Quick Step, ne ménage pas l’un de ses anciens coureurs, le Colombien Fernando Gaviria, qu’il a eu sous ses ordres lors de la saison 2017-2018.
Ce dernier s’est récemment illustré au sein des rubriques “justice” et “faits divers” : le 22 novembre, il a été arrêté par la police de Monaco, ivre au volant de son véhicule. Son taux d’alcool : 2,40g par litre de sang, près de 5 fois la limite autorisée.
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“Pourquoi est-ce que ça ne me surprend pas tant que ça ?” questionne Brian Holm “Café Eddy“, comme repéré par le média spécialisé CyclingUpToDate. “Sans aucun doute, l’un des plus grands talents avec lesquels j’ai travaillé : un don de Dieu sur un vélo, et aussi le coureur le plus paresseux que j’aie jamais rencontré. J’aime beaucoup, mais pour l’amour du ciel, Fernando, est-ce bien nécessaire ?”
Au cours de sa carrière, le Colombien a remporté deux étapes du Tour de France en 2018, qui lui ont permis de porter le maillot jaune durant une journée avant d’abandonner à la 12e étape. Il compte une seconde participation en 2024 (abandon également à la 14e étape).
Gaviria, aujourd’hui membre d’une équipe espagnole de deuxième division, a davantage brillé sur le Tour d’Italie, remportant 5 étapes entre 2017 et 2019, et portant le maillot rose de leader.
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Lors de sa comparution le 26 novembre dernier à Monaco, il a été condamné à deux mois de prison avec sursis, 5 000 euros d’amende, une interdiction de conduire à Monaco pendant deux ans, ainsi que le paiement de trois contraventions d’un total de 135 euros.