Après le veau, c’est un sanglier qui a été suspendu par les agriculteurs de la Coordination rurale 47 ce mercredi 3 décembre. Cette fois pas sur les grilles de la préfecture, mais devant la DDETSPP d’Agen. Un geste “sans vraie symbolique” derrière, assure la CR.
Après avoir suspendu un veau mort sur les grilles de la préfecture plus tôt dans la journée, les agriculteurs de la Coordination rurale 47 ont pendu un sanglier mort sur un panneau près de la DDETSPP d’Agen ce mercredi 3 décembre (Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations).
Le veau, lui, a été suspendu pour une raison bien précise. Lors d’un rassemblement à midi, les agriculteurs apportaient leur soutien à l’éleveur du Doubs – dont le troupeau a été abattu en raison d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse. Mais le sanglier, lui… n’a pas réellement de symbolique, selon la CR 47. C’est plutôt “un petit truc comme ça”. “Un jour, la directrice de la DDETSPP a dit en rigolant qu’elle était vexée de ne pas avoir eu son sanglier, explique José Pérez, président de la CR 47. Et ce matin, on a tapé un sanglier. Plutôt que de rien en faire, on s’est dit qu’on allait lui amener !”
Quelques bousculades avec les forces de l’ordre
Résultat quelques heures plus tard : plusieurs bonnets jaunes traînent le fameux sanglier en direction de la DDETSPP d’Agen. Objectif : l’accrocher à la grille du bâtiment. Les forces de l’ordre, présentes sur place, ont préféré bloquer le passage. “Ils ne voulaient pas nous laisser passer, alors on a décidé de l’attacher à un panneau à côté. Ils ne voulaient pas non plus, alors on a forcé un peu”, raconte José Pérez. Sur une vidéo postée par la CR 47, on voit les agriculteurs se bousculer avec les forces de l’ordre pour accrocher le sanglier. Finalement, la bête morte a bien été sanglée au panneau. Un peu plus tard, en fin d’après-midi, elle était déjà retirée.
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Ce n’est pas le premier sanglier mort que la CR 47 suspend. Pour rappel, lors des grosses manifestations agricoles de 2024, un autre avait été éventré et pendu à un arbre devant l’Inspection du travail d’Agen.