December 4, 2025

REPLAY. Guerre en Ukraine : Trump parle d’une "très bonne rencontre" entre Poutine et ses émissaires, il estime qu’il "veut mettre fin à la guerre"

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Trump évoque une “très bonne rencontre” entre son émissaire et Poutine sur l’Ukraine

Donald Trump a affirmé mercredi que la rencontre entre son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner avec le président russe Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine avait été “très bonne” , mais sans apporter de précisions sur la suite des négociations.
“Il voudrait mettre fin à la guerre” , a déclaré le président américain à propos de son homologue russe, avant de préciser que c’était là “l’impression” qu’avait eue Steve Witkoff et Jared Kushner. “Nous verrons si cela va se produire”, a-t-il ajouté à propos d’un accord pour mettre un terme au conflit.

Moscou et Kiev prêts à poursuivre les pourparlers sur le conflit en Ukraine

Moscou et Kiev se sont déclarés prêts à poursuivre les pourparlers sur le conflit en Ukraine, au lendemain d’une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff qui n’a débouché sur aucune percée.

Le Kremlin, qui rejette catégoriquement une adhésion de l’Ukraine à l’Otan a indiqué que cette “question clé” avait été au menu des discussions de mardi et que “les succès” de l’armée russe ces dernières semaines sur le front avaient influencé les pourparlers.

De son côté, la Commission européenne a présenté un plan pour financer l’Ukraine sur deux ans, mais l’une des options retenues, un recours aux avoirs russes gelés en Europe, se heurte toujours à l’hostilité de la Belgique.

Le missile Satan 2 n’a volé que 7 secondes, ce crash qui tombe au pire moment pour Poutine

En plein bras de fer avec les États-Unis et l’Ukraine pour sortir de la guerre, et alors que Vladimir Poutine défie les Européens, le crash d’un missile balistique russe près de Yasny fin novembre, relance le débat sur la fiabilité du RS-28 Sarmat, le missile intercontinental lourd au cœur de la stratégie de dissuasion nucléaire du Kremlin.

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Le Kremlin dit que ses récents “succès” militaires ont influé sur les pourparlers

Le Kremlin a estimé mercredi que les récents “succès” de l’armée russe sur le front en Ukraine, où elle grignote du terrain de façon continue, avaient “influencé” les pourparlers russo-américains de mardi, qui n’ont débouché sur aucune percée.

Lundi, elle a revendiqué la prise de la ville de Pokrovsk dans l’est de l’Ukraine, un carrefour clé pour Kiev. Les observateurs militaires du projet DeepState, proches des forces ukrainiennes, confirment qu’une grande partie de la ville est sous contrôle russe, mais pas son entièreté.

La “question clé” de la participation de l’Ukraine à l’Otan a été discutée avec l’émissaire américain, dit le Kremlin

Le Kremlin a indiqué mercredi que “la question clé” d’une participation de Kiev à l’Otan avait été évoquée la veille lors des discussions à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff. “C’est l’une des questions clé et elle a été discutée”, a affirmé à la presse le conseiller diplomatique de la présidence russe, Iouri Ouchakov, sans fournir plus de détails. La Russie rejette catégoriquement une adhésion de l’Ukraine à l’Otan, qu’elle considère comme une menace à sa sécurité, tandis que Kiev demande à rejoindre l’Alliance en estimant que cette mesure serait sa principale garantie pour dissuader le Kremlin de l’attaquer à nouveau.

La Commission européenne présente son plan pour financer l’Ukraine et la mettre en “position de force”

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, vient de présenter à Bruxelles le plan de l’UE pour financer l’Ukraine sur deux ans, et la “mettre en position de force” dans les négociations avec la Russie.

Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l’Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs gelés russes en Europe, dont l’essentiel se trouve en Belgique.

Berlin juge que Moscou n’est pas en “mode négociation” pour mettre fin à la guerre

La diplomatie allemande a jugé que la Russie ne cherchait pas une fin négociée de la guerre en Ukraine, au lendemain d’une rencontre entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff. “Nous saluons toutes les discussions visant à mettre fin à la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. Nous ne voyons simplement pas, pour l’instant, un basculement de la Russie en mode négociation”, a indiqué le ministère allemand des Affaires étrangères sur X.

La réunion mardi entre le président russe et l’émissaire américain n’a débouché sur aucune percée. La Russie reste sur des positions maximalistes, réclamant en particulier que l’Ukraine lui cède non seulement des territoires occupés, mais aussi des terres que l’armée russe ne contrôle pas. Quelques heures avant la rencontre de mardi, le dirigeant russe avait en outre menacé les Européens, les accusant de chercher à “empêcher” les efforts de Washington pour arrêter le conflit, lâchant être “prêt” à la guerre si l’Europe, à ses yeux, la provoquait.” Cette rhétorique agressive de la Russie n’est vraiment pas nouvelle de notre point de vue”, a réagi en conférence de presse Steffen Meyer, un porte-parole du gouvernement allemand. Il a relevé que les pays européens “vivaient en paix ensemble”, alors que la Russie “bombarde des civils toutes les nuits” chez son voisin ukrainien.

Le négociateur de Kiev va s’entretenir à Bruxelles avec les Européens, a annoncé Volodymyr Zelensky

Selon le Kremlin, l’UE “se condamne” à “accélérer” sa perte de puissance concernant l’interdiction d’importation de gaz russe

L’accord entre Européens actant la fin des importations de gaz russe à l’automne 2027 signifie que l’Union européenne “se condamne” à “accélérer” sa perte de puissance, a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le Kremlin se dit prêt à rencontrer des responsables américains “autant que nécessaire”

“Nous apprécions la volonté politique du président Trump de continuer à chercher des solutions”, a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe. “Nous sommes tous prêts à nous rencontrer autant que nécessaire pour parvenir à un règlement pacifique.”

PORTRAIT. Qui est Roustem Oumierov, le nouveau bras droit de Volodymyr Zelensky ?

Figure centrale des pourparlers de paix, Roustem Oumierov voit son rôle renforcé depuis la chute d’Andriy Yermak. Négociateur chevronné, cet ancien ministre de la Défense incarne aujourd’hui une diplomatie ukrainienne sous pression, tout en restant lié à des affaires sensibles. Pour en savoir plus, lire notre article 👇.

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“Aucune solution de compromis” n’a été trouvée concernant les territoires ukrainiens occupés par la Russie

À l’issue d’une rencontre à Moscou entre Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff, le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a estimé qu'”aucune solution de compromis n’a encore été choisie” concernant les territoires ukrainiens occupés, qui représentent environ 19 % du pays. Il précise toutefois que “certaines propositions américaines peuvent être discutées”. Qualifiant les échanges d’utiles”, Iouri Ouchakov souligne qu’”il reste encore beaucoup de travail” avant un éventuel accord, alors que les forces russes ont intensifié leur progression sur le front.

Aucune fumée blanche concernant le plan de paix

Après plus de cinq heures d’échanges entre Vladimir Poutine et les émissaires de Donald Trump, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, évoque “quelques progrès” dans les discussions visant à mettre fin à la guerre. Sur la question des territoires occupés, aucune option de compromis n’a cependant été retenue, selon Moscou.

Le président russe a reçu à Moscou l’envoyé américain Steve Witkoff ainsi que Jared Kushner. “Ce que nous avons essayé de faire, et je pense que nous avons fait quelques progrès, est de déterminer ce qui pourrait convenir aux Ukrainiens et leur donner des garanties de sécurité pour l’avenir”, estime Marco Rubio.

De son côté, le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, affirme que certaines convergences ont été trouvées, tandis que d’autres sujets “ont suscité des critiques, mais l’essentiel est qu’une discussion constructive ait eu lieu et que les parties aient déclaré leur volonté de poursuivre leurs efforts”.

L’UE s’accorde pour interdire progressivement le gaz russe dès 2026

Le Parlement européen annonce avoir trouvé un accord avec les États membres sur une “interdiction progressive des importations de gaz naturel liquéfié dès 2026 et du gaz par gazoduc à partir de 2027”. Ce compromis doit désormais être ratifié par les eurodéputés qui défendaient un calendrier plus rapide et par le Conseil européen, favorable à un délai légèrement plus long.

Bienvenue dans ce direct

Bonjour à tous, et bienvenue dans ce live dédié aux dernières actualités concernant la guerre en Ukraine.

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