Un repas festif a viré au drame lorsqu’une septuagénaire originaire de Valence-d’Agen s’est effondrée en plein milieu d’un repas de seniors, plongeant les convives dans la stupeur. Malgré une intervention éclair et des tentatives de réanimation acharnées des secours, la victime n’a pas survécu.
Ce dimanche était placé sous le signe de la convivialité. Dès midi, tout était en place dans la salle Calypso de Golfech (Tarn-et-Garonne), louée pour accueillir le traditionnel repas des aînés de Gasques. Les participants arrivaient progressivement, les discussions allaient bon train et l’ambiance se voulait détendue pour ce rendez-vous très attendu.
Malaise au cœur du repas
Vers 13 h 20, la situation bascule soudainement. Au milieu du repas, une convive est soudain prise d’un malaise. “Elle se tenait la main sur la poitrine”, raconte un témoin encore marqué par la scène. Le brouhaha retombe aussitôt, les regards se tournent vers la victime et l’inquiétude s’installe. L’alerte est immédiatement transmise au centre d’appels du SDIS de Tarn-et-Garonne, les premières informations laissant craindre un malaise cardiaque.
Une intervention rapide mais insuffisante
Un pompier du centre de secours de Valence-d’Agen, qui habite à proximité immédiate, intervient sans attendre. “Il rejoint la salle en urgence, sans passer par la caserne, pour gagner de précieuses minutes”, témoigne le maire Pascal Benoit, contacté par La Dépêche du Midi. Dès son arrivée, il prend en charge la victime, entame les gestes de premiers secours et utilise le défibrillateur installé dans la salle des fêtes communale.
Peu après, d’autres pompiers et l’équipe médicale du Smur de Moissac prennent le relais. Les tentatives de réanimation se succèdent dans une atmosphère de plus en plus tendue. La victime, âgée de 77 ans et originaire de Valence-d’Agen, se trouve en arrêt cardio-respiratoire. Les urgentistes poursuivent les massages pendant de longues minutes, sans réussir à enrayer l’évolution dramatique de la situation. Le médecin finit par constater son décès.
Les gendarmes, avisés, procèdent ensuite aux constatations d’usage. Aucun obstacle médico-légal n’étant relevé par le médecin, le parquet de Montauban autorise la restitution du corps à la famille.