Le tout jeune pilote de F1, âgé de seulement 21 ans, va intégrer en 2026 la prestigieuse écurie autrichienne, celle avec laquelle Max Verstappen a remporté les 4 derniers titres mondiaux. Hadjar sera ainsi le coéquipier du célèbre Néerlandais l’année prochaine.
Cinq fois plus. L’officialisation de la promotion d’Isack Hadjar chez Red Bull Racing pour 2026, ce mardi 2 décembre, marque non seulement l’apogée de sa jeune carrière, mais aussi un changement radical de dimension salariale.
Selon les informations de Business Book GP, relayé par le média spécialisé Sportune, le Français pilotera la future RB22-Ford avec une rémunération de base substantielle : 6,6 millions d’euros pour la saison 2026.
C’est une reconnaissance directe de ses performances chez Racing Bulls – notamment son podium au Grand Prix des Pays-Bas en septembre – et une augmentation spectaculaire. Son nouveau salaire est en effet cinq fois plus élevé que celui qu’il percevait sous son précédent contrat.
Ce bond financier le propulse immédiatement dans le cercle très fermé des pilotes aux plus gros revenus de la F1, témoignant de la confiance de l’écurie autrichienne dans le potentiel du jeune homme (21 ans).
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Clauses de performance
Si le chèque est impressionnant, il est toutefois assorti de conditions très strictes. Le contrat est de type 1+ 1 (pour 2026 et 2027) et comprend des clauses de performance qui sont devenues le nouveau standard pour les jeunes diplômés de l’académie.
La principale menace est la relégation. En cas de performances décevantes, Hadjar pourrait être renvoyé chez l’écurie “petite sœur” (Racing Bulls, où il évoluait en 2025), et son salaire chuterait immédiatement à 4,2 millions d’euros.
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Pire, si l’option pour 2027 est levée sans que les résultats ne soient au rendez-vous, Red Bull dispose d’une clause pour diviser par deux sa rémunération pour la seconde année.
Cette dureté contractuelle reflète la pression qui entoure ce “siège maudit” aux côtés de Max Verstappen. C’est d’ailleurs cette même pression qui a été au cœur des négociations pour Hadjar. Le jeune Français a bataillé pour pouvoir essayer la monoplace RB21, qualifiée de “tueuse de carrière” après avoir mis à mal les ambitions de Liam Lawson et Yuki Tsunoda ces derniers mois.
Hadjar a donc obtenu l’énorme récompense financière de sa vie, mais il doit désormais prouver qu’il peut transformer cette opportunité en longévité, sans se laisser dévorer par la monoplace ultra-compétitive de Red Bull.

