Les organisations syndicales de la CGT, Solidaires et FSU lancent un appel à suivre la grève menée nationalement et à la manifestation ce mardi 2 décembre à Auch, dans le Gers. Ils dénoncent un budget jugé injuste et une perte continue de pouvoir d’achat.
Vers une grève généralisée dans le Gers ? L’intersyndicale CGT, Solidaires et FSU appelle les salariés du département à se mettre en grève et à manifester ce mardi 2 décembre pour réclamer une hausse des salaires et “l’enterrement du budget d’austérité”. Un rassemblement est prévu à 11 heures sur le pont de la Treille, à Auch.
À lire aussi :
Grève nationale du 2 décembre : revendications, mobilisations, perturbations… à quoi s’attendre ?
Les syndicats alertent sur les conséquences du budget actuellement débattu au Parlement. Selon eux, celui-ci ferait une nouvelle fois peser l’effort sur “les salariés, les jeunes et les retraités”, dans un contexte où le pouvoir d’achat continue de se dégrader.
“Nous ne vivons plus dignement de notre travail”
Dans leur communiqué, les organisations pointent le gel des salaires dans la fonction publique, le blocage des pensions, la hausse annoncée des franchises médicales ou encore les coupes dans les services publics. Elles estiment également que les négociations salariales dans les entreprises n’aboutissent pas à “des résultats suffisants”.
“Dans le privé, les augmentations consenties par les employeurs ne compensent pas l’inflation ! Dans le public, le gel du point d’indice a fait perdre plus de 23 % de pouvoir d’achat en 20 ans ! Résultat : nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus vivre dignement de notre travail.”
À lire aussi :
DECRYPTAGE. Fêtes de fin d’année : un budget au plus bas… comment les Français vont se serrer la ceinture à Noël
Pour l’intersyndicale, la situation n’est pas liée à un manque d’argent mais à une “question de répartition des richesses”. La CGT détaille plusieurs revendications qu’elle entend défendre lors de la journée d’action : une augmentation générale des salaires, dans le public comme dans le privé ; un SMIC porté à 2 000 € brut et l’indexation des salaires sur l’inflation ; l’égalité salariale entre femmes et hommes ; etc. La manifestation du 2 décembre, conclut l’intersyndicale, vise à “imposer une société juste et des revenus dignes”