Une mère de famille déjà relaxée pour conduite en état d’ivresse grâce à une défense pour le moins inattendue, se retrouve de nouveau face à la justice après un spectaculaire accident et de nouvelles accusations.
L’histoire de Natasha Jansen, 49 ans, défraie la chronique en Australie. Cette mère de deux enfants, résidant sur la côte nord de Sydney, avait déjà fait parler d’elle en août 2024 lorsqu’elle avait échappé à une condamnation pour conduite en état d’ivresse. Endormie au volant de son véhicule devant l’école de ses enfants, elle avait affiché un taux d’alcool proche de cinq fois la limite légale.
Sa défense avait pourtant convaincu le tribunal que ces résultats pouvaient être artificiellement élevés, en raison de sa consommation de chlorophylle liquide, utilisée comme complément dans le cadre de sa routine de soins, combinée à un reflux gastro-œsophagien. Selon l’expert entendu à l’audience, le phénomène aurait pu fausser le test en mesurant l’alcool présent dans la bouche plutôt que dans le sang. La magistrate avait alors décidé de rejeter les charges.
Plusieurs accidents
Mais moins de trois semaines plus tard, le 29 août, Natasha Jansen était impliquée dans un nouvel incident. Selon la police, sa Mercedes aurait percuté deux véhicules stationnés avant de se retourner. Les secours ont rapporté qu’elle présentait lors de cet accident un test d’alcoolémie positif sur place, avant de refuser un second contrôle au commissariat. Elle a été poursuivie pour conduite négligente et refus de test.
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Et l’histoire ne s’arrête pas là, puisqu’à la fin du mois d’octobre de cette année 2025, elle a eu à faire face à une nouvelle accusation : conduite avec présence d’une substance illicite dans l’organisme. Des documents de mise en liberté cités par la presse évoquent des problèmes d’alcoolisme dans le passé et une situation personnelle fragile. La police souligne que l’accident aurait pu avoir des conséquences graves. Natasha Jansen doit comparaître de nouveau pour répondre de ces nouvelles charges, dans une saga judiciaire aussi singulière que préoccupante.