L’autopsie de Nadège Klopcic, retrouvée morte près d’une voie ferrée à Carnoules, confirme une mort accidentelle. Si le choc d’un train a été fatal, les circonstances exactes de ce drame survenu après sa disparition restent encore entourées de zones d’ombre.
Neuf jours après la découverte du corps de Nadège Klopcic le long d’une voie ferrée à Carnoules, l’autopsie réalisée à l’Institut médico-légal de Nice apporte enfin une première certitude, ce jeudi 20 novembre. La Seynoise de 47 ans est morte des suites d’un choc avec un train, survenu au niveau du bassin. “Le choc n’a pas eu lieu de face, mais il a été suffisamment violent pour entraîner le décès”, précise le procureur Pierre Couttenier, dans des propos relayés par Var-Matin. Aucune trace de violence ni élément laissant supposer l’intervention d’un tiers n’a été relevé : la piste criminelle est écartée.
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Cette conclusion ne dissipe toutefois pas le mystère qui entoure les dernières heures de la quadragénaire, disparue le dimanche 9 novembre après un accident de voiture à Pignans. Ce jour-là, Nadège, son compagnon Fabrice et le fils de celui-ci rentrent d’une après-midi entre amis lorsque le véhicule heurte un trottoir, entrainant son immobilisation. En attendant le dépanneur, des échanges tendus ont lieu au sein du couple. À 17h54, Nadège rappelle une amie à qui elle avait demandé de venir la chercher : “C’est bon, on prend le train”, dit-elle avant de raccrocher brusquement. Ce sera son dernier signe de vie.
Une dispute à l’origine de son départ
Un habitant de Gonfaron affirme ensuite avoir vu la jeune femme quitter la gare de Pignans à pied, longeant les rails en direction de Carnoules, suite à ce qui ressemblait à une nouvelle dispute. Fabrice et son fils montent bien dans le TER prévu, mais sans elle. Le téléphone de Nadège cesse d’émettre quelques heures plus tard, dans une zone de recherche immense où gendarmes, chiens spécialisés et hélicoptère évolueront toute la nuit.
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Ce n’est que deux jours plus tard, en milieu de journée, qu’un drone oriente les secours vers le corps, situé à deux kilomètres de la gare, son sac à main à proximité. Les premières constatations sur place privilégiaient déjà la thèse accidentelle, désormais confirmée par l’autopsie.
Reste à comprendre comment Nadège, qui “avait des difficultés à marcher” selon ses proches, a pu se retrouver si près des rails. “A-t-elle été déséquilibrée, aspirée par le train ? Pourquoi se trouvait-elle là ?”, s’interroge la procureure adjointe Laurence Barriquand.
Autant de questions qui maintiennent, malgré tout, une part d’ombre autour d’un drame que l’enquête tente encore d’éclairer.