Quand Fred Quercy soulève le bouclier de Pro D2 dans la tribune officielle du stade Ernest-Wallon, le 7 juin dernier à Toulouse, le “bout de bois” ne se doutait pas qu’il allait vivre un été particulièrement agité à Montauban.
« Il n’y a que dans l’eau où il ne sera pas allé ». Que ce supporter se rassure le bouclier a bien fait un petit tour sous l’eau en début d’été… du côté de Canet-en-Roussillon, quand les joueurs ont célébré le titre entre eux, comme il se doit (on se souvient également que le bouclier de Fédérale 1 avait terminé au fond de la piscine d’un président…).
Pour un parcours assez extraordinaire tant il est passé partout ou presque… et ce n’est pas fini, puisque le bouclier est aussi celui de tout un département. À peine la victoire était-elle célébrée que le « bout de bois » (même si ça n’en est plus vraiment un) a passé toute la nuit dans les rues de Montauban et autres établissements festifs.
Dès le lundi 9 juin, il était reçu en grande pompe à la mairie. Le début d’un long, très long parcours que certains qualifieront à juste titre de combattant. Les événements étant assez nombreux en la cité d’Ingres quand les beaux jours débarquent, il a sans aucun doute fallu faire des choix. Alors quand il apparaît sur la scène de Montauban en scènes le 19 juin, en plein concert de Soprano, aux mains de Fred Quercy, Jérôme Bosviel et Thomas Bué, il est célébré comme un roi.
Des milliers d’euros pour le réparer
Cet été, tout le monde voulait voir le bouclier, le toucher. Autant dire que c’est un véritable agenda de ministre qu’il a fallu mettre en place, le tout géré de main de maître par le directeur général Yohan Dalla-Riva qui pouvait légitimement être considéré comme le garde du corps du bouclier.
Que l’on se rassure, si le bouclier a souffert, il est toujours là. Lors du match de préparation face à Castres, le 22 août, il était là, et même au stade Armandie, aux côtés de son grand frère de la Coupe d’Europe. Et pour celles et ceux qui n’ont pas encore eu la chance de le croiser, ils pourront de nouveau l’apercevoir lors de la réception du LOU à Sapiac le samedi 13 septembre, avant de prendre un repos bien mérité.
Officiellement, le bouclier que tout le monde a pris en photo cet été est exactement celui qui a été soulevé à Ernest-Wallon, et ce n’est pas une réplique comme certains pouvaient le laisser penser. Mais il va bien falloir un jour penser à le rendre. Mais que l’on se rassure, ce n’est pas avant de nombreux mois. Sauf qu’il faut le graver du nom du vainqueur 2025, ce qui devrait se faire dans les semaines qui viennent, à Paris. Sauf que pour l’instant… il n’y a pas de créneaux pour libérer la plaque et l’envoyer à la gravure. Il s’agira ensuite de lui faire une beauté puisque si l’on y regarde de plus près, il a quelque peu souffert, nécessitant plusieurs milliers d’euros de réparation (comme chaque année d’ailleurs). Il sera temps alors de la rendre à la Ligue nationale de rugby qui le transmettra au prochain champion de France de Pro D2.
