Les échantillons du jeune coureur ont révélé des résultats anormaux et répréhensibles. Il a immédiatement été suspendu par les autorités.
Le choc d’une suspension, à seulement 18 ans. L’annonce faite par l’Union cycliste internationale (UCI) ce mardi 18 novembre a provoqué une petite onde de choc, non seulement en raison du dopage, mais surtout à cause de l’âge du coureur impliqué.
Le coureur azerbaïdjanais Artyom Proskuryakov, âgé de seulement 18 ans, a été notifié d’un résultat analytique anormal (RAA) et est désormais suspendu à titre provisoire.
Le contrôle a eu lieu le 23 septembre 2025, durant les championnats du monde sur route 2025 à Kigali (Rwanda), une compétition qui rassemble notamment l’élite mondiale des catégories juniors.
Proskuryakov, qui avait remporté cette année-là les titres nationaux de sa catégorie, a terminé 41e du contre-la-montre sans pouvoir finir la course en ligne.
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Un stimulant lourd détecté
La substance détectée dans ses deux échantillons est la méthamphétamine (D-), appartenant, selon les textes officiels de l’Agence mondiale antidopage, à la atégorie S6.A, les stimulants non spécifiés.
La méthamphétamine, connue pour ses effets puissants sur le système nerveux central, est strictement interdite en compétition.
Et ce n’est pas seulement un stimulant. C’est aussi une drogue dure. Sa présence chez un si jeune athlète révèle un problème particulièrement sombre, soulevant la question du rôle de l’entourage et de la pression qui pèsent sur ces catégories de formation.
Le contrôle n’était pas le fruit du hasard. L’UCI a précisé que la détection s’est faite à la suite de “contrôles dirigés par intelligence” (intelligence-led testing), une méthode utilisée par l’International Testing Agency (ITA) pour cibler les profils et comportements jugés suspects.
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En attendant une éventuelle analyse de l’échantillon B, demandée par le jeune homme, Artyom Proskuryakov voit sa carrière naissante stoppée net. L’UCI a affirmé qu’elle ne commenterait pas tant que la procédure serait en cours.