La jeune femme, hospitalisée en soins intensifs, lutte actuellement pour sa vie après avoir subi un violent choc au niveau de la tête.
La scène a glacé l’hippodrome de Rotorua, en Nouvelle-Zélande. Ce dimanche 16 novembre, au cœur de la sixième course de la journée, la jeune jockey néo-zélandaise Bailey Rogerson, 24 ans, a été violemment désarçonnée de son cheval Mandolo.
Héritière d’une lignée mythique (petite-fille du légendaire entraîneur Graeme Rogerson et fille de l’ancienne jockey Michelle Northcott), la cavalière se bat désormais pour sa vie, hospitalisée en soins intensifs.
Les médecins l’ont plongée dans un coma artificiel après avoir diagnostiqué une fracture du crâne et craint un possible saignement cérébral.
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D’autres lésions, notamment au niveau du cou, pourraient s’ajouter : “Il pourrait y avoir un os cassé dans la région du cou, mais ils n’ont pas encore pu faire de radiographie”, explique son grand-père au New Zealand Heerald. Malgré tout, un signe d’espoir demeure : “Elle a du mouvement dans les membres, c’est une bonne nouvelle.”
Depuis l’accident, sa mère ne quitte plus la chambre de réanimation. “Michelle n’a pas quitté Bailey depuis que c’est arrivé”, confie Graeme Rogerson, la voix serrée.
Un rival Français responsable
Et d’ajouter, pour rappeler la détermination exceptionnelle de la jeune femme : “Évidemment, nous sommes tous très inquiets, mais elle est très forte. Elle monte des chevaux que d’autres refusent parce qu’elle aime simplement monter.”
Très vite, les regards se tournent vers le jockey impliqué dans la chute : le Français Corentin Berge, récemment installé en Nouvelle-Zélande.
Les commissaires l’ont sanctionné d’une suspension d’un mois pour avoir “permis à sa monture de se déporter dangereusement et de gêner le cheval de Rogerson”, provoquant la chute. Une décision rare, qui souligne la gravité de l’incident.
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Quelques heures plus tôt, Bailey célébrait pourtant une victoire, la troisième de sa saison et la 58e de sa carrière. Un contraste cruel pour celle qui, à seulement 16 ans, était devenue la plus jeune entraîneure au monde en rejoignant la licence familiale.
Aujourd’hui, la communauté des courses retient son souffle. Les messages affluent de tout le pays et au-delà. “Nous avons reçu énormément de soutien et espérons donner des nouvelles bientôt”, assure Graeme Rogerson.