Le XV de France s’est difficilement imposé face aux Fidji (34-21), Frédéric Michalak a livré son analyse de la rencontre dans une interview publiée ce dimanche 16 novembre. Entre des Fidjiens sous-estimés et des Français en “manque de confiance”, il donne ses clés du match.
Frédéric Michalak était un observateur attentif de la rencontre disputée par le XV de France ce samedi 15 novembre face aux Fidji (34-21). Tout d’abord parce qu’il a été le meilleur marqueur de l’histoire de l’équipe de France et reste donc intimement lié à la formation tricolore dont il est supporter, mais aussi parce qu’il est l’entraîneur de l’attaque du Racing 92. Il observait donc Josua Tuisova et Selestino Ravutaumada, deux Flying Fidjians qui évoluent sous le maillot ciel et blanc.
C’est donc en observateur attentif qu’il a donné son avis dans une interview accordée à RMC Sport ce dimanche 16 novembre. Il a d’abord loué la qualité de l’équipe fidjienne (qu’il qualifie de “très très belle équipe”), rappelant qu’elle avait “inquiété l’Angleterre” et que “tous les joueurs fidjiens dans notre championnat (Top 14, NDLR) sont des facteurs X”. Il appelle à ne pas la sous-estimer, même s’il considère que la prestation des Bleus aurait pu être plus aboutie.
Relâchement et gestion des temps faibles, un problème identifié ?
Il pointe notamment “un manque de confiance par rapport aux dernières défaites”. Selon lui, c’est à la fois le groupe qui “manque d’automatismes” et “certains joueurs” qui “manquent d’expérience à ce niveau-là”. “Cette équipe a été très solide sur les 20 premières minutes, puis il y a eu un petit relâchement”, souligne néanmoins l’ancien demi de mêlée du Stade Toulousain.
L’équipe de France a en effet de nouveau connu des temps faibles, comme face à l’Afrique du Sud où ces moments plus délicats ont coûté la rencontre aux hommes de Fabien Galthié. Michalak n’épargne d’ailleurs pas le sélectionneur. Il considère notamment que “la gestion de l’effectif aurait pu être plus optimale pour mieux gérer les temps faibles”.
Il explique qu’il aurait personnellement choisi de laisser plus longtemps certains tauliers, à l’image de Julien Marchand “car ils ont les capacités physiques et de leadership pour prendre des décisions importantes sur le terrain et avoir le sentiment d’être en confiance”. Les Bleus ont désormais une semaine pour “améliorer cette cohésion” et préparer la réception d’une Australie corrigée par l’Irlande ce samedi (46-19).

