Rassie Erasmus s’est exprimé, samedi 15 novembre, sur l’homme qui avait dirigé le jeu lors du quart de finale de la Coupe du monde entre le XV de France et les Springboks. Plusieurs décisions avaient beaucoup fait réagir.
Quelques mots qui vont sans doute faire tiquer les supporters français de rugby. Ce samedi 15 novembre, à Turin, les joueurs de l’Afrique du Sud ont remporté une victoire confortable face à l’Italie, dans le cadre de leur tournée européenne.
Un succès 32-14, obtenu une semaine tout juste après celui contre la France à Saint-Denis (32-17). Deux rencontres marquées par un même état de fait côté Boks : ils ont fini le match à 14 joueurs, car sanctionnés d’un carton rouge.
Contre la France, c’était Lood De Jager, en tout début de seconde période, pour une faute sur Thomas Ramos. Face aux Transalpins, c’était dès la 12e minute, après que Franco Mostert a plaqué de manière illicite Paolo Garbisi.
Sur l’instant, le trio quatuor a pris le temps de visionner les images avant de se décider. Arbitre du centre et principal décisionnaire : James Doleman, Néo-Zélandais. À ses côtés pour l’épauler, deux Français : Jérémy Rozier (assistant) et Tual Trainini (vidéo). Enfin, pour compléter le casting : Ben O’Keeffe, également assistant.
L’identité de ce dernier, Néo-Zélandais comme M. Doleman, n’est pas sans rappeler de mauvais souvenirs aux Français. Il était en effet au sifflet du quart de finale de la Coupe du monde 2023 entre les Bleus et les Sud-Africains, qui avait vu les Springboks briser le rêve tricolore (29-28). Plusieurs de ses décisions avaient suscité la polémique.
Ce samedi, les arbitres ont ainsi décidé d’exclure Franco Mostert. Mais Ben O’Keeffe, malgré cela, semble avoir conservé les faveurs de Rassie Erasmus, sélectionneur de l’Afrique du Sud.
“Nous sommes vraiment dans une impasse”
“C’est comme ça. Ce que je dis ici n’a pas d’importance, je suis simplement très reconnaissant d’avoir eu Ben O’Keeffe comme arbitre assistant d’un côté et un arbitre expérimenté au centre” a-t-il déclaré à l’issue de la rencontre, laissant transparaître ses interrogations.
“Je ne dis pas que l’arbitre a pris la mauvaise décision, mais j’ai clairement vu beaucoup d’autres contacts dans ce match où le premier plaquage était directement sur la tête. […] C’est difficile” a-t-il poursuivi dans des propos notamment relayés par Rugbyrama.
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“Perdre deux deuxième-lignes en deux matchs parce qu’ils ne peuvent pas aller plus bas qu’ils ne le font déjà, c’est difficile à comprendre” a-t-il conclu. “Et je ne dis pas que quelqu’un a tort, je pense juste que l’équilibre dans l’appréciation des contacts à la tête n’a pas été égal. Nous ne savons plus comment coacher les joueurs différemment, nous sommes vraiment dans une impasse. Pour un joueur de 2 mètres et un autre de 2,06 m, aller plus bas qu’un joueur à genoux, c’est compliqué.”