Le 14 novembre à L’Isle-Jourdain, les Alpes-de-Haute-Provence ont découvert la restauration scolaire du Gers, fondée sur la cuisine sur place, les produits locaux et la priorité au bio.
Le 14 novembre à L’Isle-Jourdain, le Département du Gers a accueilli Éliane Barreille, présidente du Département des Alpes-de-Haute-Provence, pour présenter son organisation alimentaire, indique un communiqué du CD 32. La rencontre s’est tenue au collège Françoise-Héritier en présence de Philippe Dupouy, président du Département, et de Jérôme Samalens, vice-président en charge de l’Éducation.
Le communiqué précise que “le Département des Alpes-de-Haute-Provence fonctionne encore majoritairement avec des cuisines centrales pour ses collèges”. La présidente Barreille est ainsi venue s’inspirer du modèle gersois, décrit comme “fondé sur la cuisine sur place, à partir de produits locaux, biologiques et de saison, et reconnu nationalement pour son efficacité et son impact”.
Le Département rappelle que “chaque année, plus d’1 million de repas sont servis dans les 19 collèges publics du Gers”. Ces repas sont “préparés à partir de 65 % de produits locaux”, représentant “1,5 million d’euros d’achats auprès de plus de 100 producteurs gersois”. Selon le communiqué, trois collèges proposent désormais des menus “100 % bio”.
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L’enjeu environnemental constitue un autre pilier de la politique gersoise, notamment grâce aux circuits courts. Le texte souligne également les résultats obtenus dans la lutte contre le gaspillage alimentaire : “La moyenne nationale par repas et par assiette s’élève à 115 grammes. Dans les collèges du Gers, elle ne dépasse pas les 40 grammes.”
Pour garantir une cohérence départementale, le service de restauration durable s’appuie sur “une charte de qualité”, une labellisation “En Cuisine” (Ecocert) et des actions comme le concours “Gastro’Mômes”. Le communiqué ajoute que “le Gers poursuit également des projets innovants”, dont des achats directs dans quatre collèges et un accompagnement technique personnalisé.
“Le modèle gersois reste une référence nationale”, conclut Philippe Dupouy.

