Aujourd’hui dans le dur, le RC Auch doit impérativement gagner le choc face au voisin lomagnol ce samedi 15 novembre (17h30), même d’un seul point… suivant la méthode de l’ASF.
Ce samedi, c’est jour de derby à « Fouroux », celui où les deux protagonistes se connaissent, certains sont même parents, d’autres ont joué ensemble. L’AS Fleurance (5e, 24 points) vient à Auch (9e, 20 points) pour faire un coup et s’installer durablement en haut de l’affiche.
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Bien entendu ce derby est, avant tout, la fête du rugby gersois entre les deux formations phares du département. Il y aura du monde, des élus de tous bords, des notables, des responsables du rugby gersois, des supporters des deux clubs, des curieux, seuls les bébés de moins de trois semaines ne seront pas là, même si cela reste à prouver.
Comme dans un village gaulois, tout aura commencé par des agapes à force de canard et d’un breuvage qui rend invincible provenant d’une larme versée par Dieu, alors qu’il avait oublié quelques terres entre Garonne et Pyrénées. Il y aura aussi les fanfares avec la musique des bandas. Et enfin, il y aura match.
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Les Auscitains, après un début de saison presque normal, attendent sans forfanterie les Fleurantins, pas au point d’être dans leurs petits crampons non plus. En effet, côté RCA, le match plein réalisé dans le Gard mi-octobre semble loin des deux prestations fournies face à Vienne et à Mâcon. En Bourgogne, le staff auscitain avait fait confiance aux jeunes puisqu’au moins sept titulaires étaient absents. Tout n’a pas été négatif bien au contraire, mais la défaite fut lourde. Toutefois, comme le disait en début de semaine Clément Pérusin : « C’est compliqué en ce moment, mais nous travaillons à trouver des solutions avec le staff en qui nous avons totale confiance. »
Seule la victoire compte, la manière importe peu
L’AS Fleurance arrive à Jacques-Fouroux auréolée de succès, certes étriqués, mais précieux. La Lomagne possède une formation complète autour d’une charnière solide, d’un buteur de premier rang, d’un huit d’avants vaillants en diable et de cavaliers sachant monter au combat. Ces matchs gagnés à la dernière minute démontrent la volonté, la capacité de ce quinze lomagnol à combattre 80 minutes durant.
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Les Auscitains vont afficher un caractère de revanche sur leurs dernières prestations où il y a eu de bonnes choses dans les contenus malgré les échecs. Pourtant, il est sûr qu’il y aura combat car même si les derbys d’autrefois sont de moins en moins colorés du fait des mutations estompant les rivalités. Il faut espérer que l’amour du maillot ne subisse pas un destin identique, car il en va de la suprématie départementale qui, elle, reste vivace.
Les Auscitains doivent impérativement l’emporter, même si la victoire se solde avec un écart d’un point à la façon fleurantine.